jeudi 28 juillet 2011

Misandrie au ciné : de la midinette au faire-valoir

L'homme, jadis si omniscient...
Ce n’est pas d’hier que l’on dénonce le sort peu enviable réservé aux hommes à la télé, dans les films ou la publicité. Rien ne semble vouloir cependant infléchir cette tendance globale à la misandrie, bien au contraire.  Normal, le sexisme envers les hommes fait vendre.  Il est loin le temps où un homme en sarrau blanc expliquait d’un ton condescendant à une ménagère crédule comment son détersif laverait plus blanc que celui de la concurrence.  En fait, ce qui rendait une telle pub sexiste n’était pas tant l’évocation d’une situation donnée où l’homme avait incidemment le « beau rôle », mais bien la répétition ad nauséam de ce genre de contexte. 

Un tel martèlement enfonçait jadis dans le crâne des petites filles et des adolescentes qu’elles seraient inexorablement vouées à dépendre des hommes, systématiquement présentés comme omniscients et convaincus de leur suprématie.  Au fil des ans, le mouvement féministe s’est élevé, non sans légitimité, contre ce lavage de cerveau insistant et insidieux qui s’inscrivait dans le courant des films, séries télé et téléromans des années soixante et soixante-dix.

La pub Whiskas, un sommet de misandrie.
Depuis plus d’une quinzaine d’années, un matraquage tout aussi malsain frappe désormais les garçons, enfants comme adolescents, déjà désavantagés par un système scolaire conçu sur mesure pour les besoins des filles et donc étranger aux leurs. Leur estime personnelle et leur développement se trouvent ainsi doublement affectés.  Si l’on imagine que nous avons en ce moment des problèmes avec les hommes en ce qui a trait à la dépression, au suicide, à la violence subie et exercée, de même qu’avec leur difficulté croissante à accéder aux études supérieures et à des emplois valorisants, le « meilleur » reste à venir, si d’urgentes prises de conscience n’amènent pas nos sociétés occidentales à rectifier le tir. 

Même les meilleurs...

Il y a quelques années, mon fils Jérémie, alors âgé de huit ans, m'avait confié, l'air penaud, qu'il trouvait les filles plus intelligentes que les garçons.  Quand je lui avais demandé d'où lui venait cette perception consternante, il m'avait répondu  que ces dernières avaient de meilleures notes que leurs confrères masculins.  À ses yeux, on pouvait donc mesurer l'intelligence.  Je le détrompais en lui citant les cas de Lennon, Einstein et Mozart, génies incontestés mais néanmoins cancres finis.

Mon fils, Jérémie.
Or, non seulement mon fils n’éprouvait aucun trouble d’apprentissage ou de décrochage, mais il était considéré nettement plus brillant que la moyenne par les institutrices qui lui avait enseigné jusqu’alors.  Aujourd’hui encore, il exaspère ses profs de maths par sa rapidité à terminer ses examens, avec une note souvent parfaite et des solutions parfois inédites.

Comme si la vie ne l'avait pas assez avantagé, Jérémie était - et est resté - un beau garçon, vif, volubile, aux yeux rieurs et à l'humour contagieux.  Si un jeune pareil a trouvé le moyen de se sentir moins intelligent que les filles, il faudrait commencer à s'inquiéter du sort réservé à ceux qui ne bénéficient pas des mêmes facilités.

L'effet Twilight

Il n’y a pas que la publicité misandre et un système scolaire prodigue en décrocheurs qui grugent l’estime personnelle des hommes de demain et par conséquent leur aptitude à se réaliser.  Le cinéma et les séries télé se mettent insidieusement de la partie.  Le décloisonnement entre les films dits de gars et ceux jadis réservés aux filles n’a pas que des effets positifs sur la perception des rapports homme femme par les jeunes.  La série des Twilight, histoires de vampires métissées de chick lit est un exemple de certaines dérives.  

Personnages masculins : héros ou faire-valoir ?
Le fait qu’un type de récits à l’origine favori d’un public masculin attire désormais en majorité des spectatrices indique un net changement de cap.  L’homme qui triomphait de l’adversité se voit désormais subordonné à l’héroïne qui règne sur le cœur de ses adorateurs.  Les garçons devront-ils se rabattre sur les vieux Dracula, avec Béla Lugosi ou Christopher Lee, pour échapper aux nouveaux stéréotypes de faire-valoir qui les guettent ?

Depuis l’arrivée massive des femmes sur le marché du travail, les producteurs de films ont réalisé qu’elles représentaient un pouvoir d’achat et que le film « d’amour » devenait plus que jamais le véhicule idéal pour en tirer parti, quitte à mettre de « l’amour » partout, à condition que les femmes menent le bal.  S’agit-il d’une revanche sur les années où ces dames étaient présentées comme des dépendantes affectives dans l’âme, décoratives mais incapables de prendre une décision et n’aspirant qu’au mariage ? 

Nos héros peuvent-ils tomber plus bas ?
Toujours est-il que c’est maintenant au tour des hommes de se transformer en satellites accessoires et idolâtres de la dame de leur cœur.  Souvent irrésolus, maladroits, mesquins et dominés par une libido ravageuse, les voilà prêts à abandonner toute dignité - chez ceux qui en avaient au départ – afin de conquérir, ou plutôt de s’assujettir, à l’élue de leur cœur.  L’apothéose dégénérative de leur comportement de « mâle » atteint son paroxysme au sommet de l’inévitable triangle amoureux où deux cruches lutteront pour conquérir une même potiche.

Le syndrome Bridget Jones

Les chances d'attirer un public masculin
restent minces...
Depuis 2001 et Le Journal de Bridget Jones, de Sharon Maguire, le centre du triangle n’a même plus besoin d’être irrésistible.  Renée Zellweger y incarne une employée d’agence publicitaire, célibataire, rondouillarde, sotte et névrosée.  Il est impossible de comprendre ce qui chez elle peut inspirer les pathétiques personnages interprétés par Hugh Grant et Colin Firth.  Le premier incarne son patron égoïste mais séduisant et le second, un avocat prestigieux.  Alors que les chances, dans la vie, que deux hommes semblables s’éprennent d’un repoussoir comme Bridget demeurent utopiques, les bougres en arriveront aux poings pour conquérir l’objet de leur passion.

Un tel film – et les nombreux autres qui s’en inspirent – a tout pour rebuter la gent masculine de la comédie sentimentale.  De nombreuses femmes y trouvent cependant leur compte, plus que jamais.  La marche était bien haute quand il fallait jadis s’identifier à Audrey Hepburn, Elizabeth Taylor ou Grace Kelly pour se fantasmer le centre d’intérêt de deux vedettes masculines.  Bridget rend le fantasme... « réaliste ».

Entre stéréotypes et réalité,
nos ados ont de quoi se démêler.
On aura beau dire que la compétition fait intrinsèquement partie de la nature masculine, ce trait de caractère peut très bien se voir intégré au discernement et au contrôle de ses impulsions.  Là encore, les relations homme femme se trouvent réduites à un pattern figé, peu représentatif de la diversité des comportements respectifs des deux sexes et de leurs nombreuses possibilités d’interrelations.  En clair, le cinéma nivelle les rapports homme femme vers le bas et n’offre à nos jeunes, garçons comme filles d’ailleurs, que peu de perspectives réalistes et constructives sur la façon d’envisager leur vivre ensemble.

Bien sûr, le rôle du cinéma n’en est pas un d’éducation populaire et le fait de donner une dimension relationnelle à des films d’action peut s’avérer bénéfique d’un point de vue évolutif.  Après tout, les relations entre les hommes et les femmes font partie de la vie.  Il ne faut cependant pas perdre de vue l’aisance avec laquelle on peut glisser des horizons élargis à la propagation de clichés réducteurs et misandres.  Alors que l’art se prétend le reflet d’une société, il peut malheureusement prouver son aptitude à devenir générateur d’involution. 

mardi 26 juillet 2011

Affaire Fournier : de fausses accusations en vrac

Henri Fournier,
faussement accusé.
C’est le 29 octobre 2009 qu’Henri Fournier, professeur d’éducation physique d’une école de la Montérégie, était blanchi des 38 chefs d’accusations d’attouchements sexuels fictifs subis par 19 fillettes âgées entre huit et 11 ans.  Dix-neuf, pas une de moins !  Ainsi que le précisait Yves Boisvert dans La Presse du 9 novembre 2009 : « À lire la décision de la juge Odette Perron, de la Cour du Québec, on a l’impression d’être devant une pure fabulation, amplifiée par la rumeur d’un groupe de fillettes, relayée par une direction paniquée et des parents inquiets, et approuvée par une enquête policière d’une semaine. »  Ne vous étonnez pas de ne pas avoir entendu parler de cet acquittement : il est survenu en pleine effervescence d’élections municipales. 

On ne se surprendra pas davantage, devant pareil cafouillage issu de rumeurs enfantines, de la réaction du principal intéressé, prônant la nécessité de mieux protéger les enseignants des fausses allégations, dans un contexte où les éducateurs masculins, craignant sans doute de se voir broyés par l’engrenage policier et judiciaire de ce fléau, se font de plus en plus rares.  « C’est trop facile d’envoyer n’importe qui en prison », devait affirmer Fournier à l’émission Tout le monde en parle en février 2010.  Comment lui donner tort ?

L’enseignant de 31 ans d’expérience n’a pas subi que des outrages à sa réputation.  Suspendu sans solde pendant près de deux ans par la Commission scolaire des Grandes Seigneuries, en plus d'avoir dû défrayer des honoraires d'avocat de 80 000 $, il s’est vu proposer de se voir réintégré dans ses fonctions, mais son employeur refuse de lui rembourser le salaire perdu, malgré une convention collective lui garantissant de récupérer tous ses droits.  Joignant l’insensibilité à la rapacité, la Commission scolaire est allée en arbitrage afin de lui contester ses droits et a obtenu d’une arbitre de ne pas l’indemniser.

Une commission scolaire sans compassion, ni éthique.
Quant à sa réintégration alors prévue le 12 janvier 2010, il devait y renoncer quatre jours plus tard, préférant prioriser sa santé physique et mentale, après cette épreuve majeure.  Soulignons qu’aucune de ses 19 accusatrices n’a été sanctionnée, ni n’a même présenté d’excuses – pas plus que les parents de ces trésors - et que cinq d’entre elles se trouvaient toujours sur les lieux, au moment de la tentative de notre homme de retourner au travail.  Il semble que la conscientisation sur les conséquences de propos mensongers ne soit pas une priorité, ni à cette école, pas plus qu’à cette commission scolaire. 

C’est pourtant à l’établissement où ont débuté ses malheurs qu’Henri Founier avait choisi de retravailler plutôt que de repartir à zéro ailleurs, où il anticipait d’être accueilli avec scepticisme.  Même acquitté, un homme accusé d’agression sexuelle sait sa réputation définitivement entachée.  « Je pense que c’est plus facile pour moi, avait-t-il déclaré à Dimanche Magazine, de revenir à mon lieu de départ, la tête haute, en regardant tout le monde dans les yeux. »

Les origines d’un cauchemar

Voici un extrait de la page Facebook d’Henri Fournier, relatant les faits à l’origine de ses déboires : « Un conflit entre deux fillettes, « qui voulaient s’arracher le pouvoir dans la classe », serait à la source de cette histoire.  Ces enfants étaient des leaders.  En demandant aux autres élèves si le prof commettait des gestes inappropriés à leur égard, plusieurs auraient répondu par l’affirmative aux deux jeunes filles.  L’histoire a eu l’effet d’une traînée de poudre.

Henri Fournier ne verra sans doute plus
ce véhicule de la même  façon.
«  Henri Fournier a appris d’une élève qu’il faisait l’objet de rumeurs.  Des parents ont ensuite appelé la police.  Incarcéré, il a eu peur.  Il a été menacé.  À la fin de son séjour en taule, il a appris qu’un « contrat » avait été placé contre lui. »

Un contrat, imaginez !  Comme si notre système judiciaire ne suffisait pas à ruiner l’existence d’un homme, il fallait en plus qu’une « justice » parallèle menace la vie même de Fournier !  « On est supposé être innocent jusqu’à preuve du contraire, devait-il commenter à Radio-Canada, mais quand on parle d’agression sexuelle, souvent c’est le contraire. »  Consolation de taille, ni sa conjointe, ni ses amis ne l’ont abandonné dans son malheur. 

Les CALACS ont réagi…

À la suite du passage de l’enseignant acquitté à l’émission de Jean-Luc Mongrain, le Regroupement des CALACS (Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractères sexuel) a jugé opportun de réagir aux chiffres alors avancés à l’effet que de 30 à 40 % des accusations d’agressions sexuelles étaient non fondées.  Se gardant bien d’une parole de sollicitude envers Fournier, la représentante de l’organisme, Danièle Tessier, s’insurgeait contre les déclarations de l’un des invités, Alain Paquette, qui avait même affirmé que les fausses allégations dépassaient probablement ces pourcentages : «  D’où proviennent ces statistiques, M Mongrain ?  Ce message de quasi-imposture que laissent entendre ces propos ne correspond pas à la réalité des CALACS. »  Peut-être existe-t-il une différence fondamentale entre ladite « réalité des CALACS » et la réalité… tout court ?

Mongrain, pris à partie par le RCALACS...
Une autre porte-parole du même organisme, Karine Tremblay, affirmait, ce 24 juillet : « On estime en effet que le taux de fausses allégations pour tous les crimes se situe à 2 %, et il n’y a pas de raison que ce soit différent pour les agressions sexuelles. »  Alors que, selon une étude conjointe de l'Université de Montréal et de l'UQÀM, on arrête sans motif près de 10 000 hommes par an dans le cadre de la politique d’intervention en violence conjugale, ce nombre représenterait, selon les estimations des CALACS, 2 % de fausses allégations ?  Ce postulat implique que les 98 % restants devraient par conséquent atteindre le chiffre himalayen de… 500 000 agressions fondées !  Voilà qui est pire encore que les 300 000 femmes battues au Québec, chiffre dont la fausseté a été démontrée de façon définitive dans l’essai 300 000 femmes battues, y avez-vous cru ? 

Les études et qualifications professionnelles des intervenantes des CALACS demeurent un mystère pour le grand public.  Les pourcentages cités par Jean-Luc Mongrain provenaient quant à eux d’un article du Soleil, datant de décembre 2004, qui citait les propos de Michel St-Yves, psychologue judiciaire d’expérience à la Sûreté du Québec, un spécialiste des techniques d’interrogatoire qui participe activement à des enquêtes criminelles en plus d'enseigner à l’Université de Montréal et à l'École nationale de police du Québec et d'avoir publié plusieurs ouvrages de référence traitant de la problématique des agressions sexuelles.  En clair, nous n’avons pas affaire au premier venu…

Michel St-Yves, véritable spécialiste.
Quoi que l’on pense des CALACS et de leurs statistiques, il faut cependant convenir avec elles que les véritables victimes d’agressions sexuelles doivent dénoncer et obtenir justice.  Cette avancée ne doit pas pour autant se faire au détriment de la présomption d’innocence ni continuer d’encourager la calamité des fausses allégations, dont les victimes ressortent tout autant traumatisées que celles d’agressions sexuelles. Comme Henri Fournier le déclarait au Soleil de Châteauguay en février 2010 : « Je veux que ce qui m’est arrivé serve à quelque chose.  La façon de le faire, c’est d’en parler. » Pas de doute, dans le cas de toute victime, la meilleure tactique, pour se réapproprier sa vie, reste indubitablement de briser le silence. 

Sur le même sujet :
De véritables fausses accusations...

jeudi 21 juillet 2011

Ruptures (2) : adieu, je reste !

Les représailles féminines ne sont plus
ce qu'elles étaient...
La semaine dernière, j’y allais d’une chronique où je tentais de décoder les raisons pour lesquelles, alors que les femmes initieraient entre 75 et 80 % des ruptures, les hommes quittent si peu.  Ma conclusion, sur le manque d’audace masculin, réside essentiellement dans le fait que, pour un homme, rompre se traduit trop souvent par une perte, soit celle de la garde des enfants, de la maison ou d’une relative aisance financière, puisque 95 % des payeurs de pension demeurent des hommes. 

L’ex-conjointe, si elle n’a pas toujours tout à gagner, a beaucoup moins à perdre et, souvent, continue d’empocher une pension, même quand elle refait sa vie.  Son ex-conjoint verra de son côté son – éventuelle – nouvelle flamme obligée de contribuer à la pension de Madame.  Voilà de quoi décourager plus d’une prétendante… et plus d’un homme désireux de mettre fin à une union qui a fait son temps.

Quitter pour mieux écraser…

Depuis que ma route a croisé celle de l'Action des nouvelles conjointes et des nouveaux conjoints du Québec (ANCQ) et son hyperactive présidente, Lise Bilodeau, des hypothèses que j’entrevoyais quant aux motifs qui poussent certaines femmes à rompre se sont vues corroborées d’une façon que je ne saurais qualifier d’heureuse, bien au contraire.  Je ne pensais pas découvrir, par le biais des nombreux cas que Lise Bilodeau m’a communiqués, autant de comportements féminins haineux, mesquins, cupides, allant même dans certains cas jusqu’à la cruauté et l’acharnement.  Plusieurs lecteurs et lectrices m’ont fait part depuis de situations qui allaient dans le même sens.

La vengeance de certaines ex ne connaît pas de fin.
Dans de nombreux cas, on peut, sans crainte d’exagérer, parler de volonté de destruction intégrale d’un être humain.  Il s’agit d’un travail de démolition lent, répétitif, minutieux, accompli le plus souvent avec la complicité de corps policiers sans humanité et d’une Justice parodique pour lesquels la parole féminine reste sacrée et celle de l’homme, vouée au gémonies.  Cette méchanceté implacable de certaines ex conjointes s’avère d’autant plus troublante qu’elle s’abat sur celui qui fut jadis l’être aimé et souvent, au détriment des enfants.  Trop souvent, l’intensité, voire la frénésie de la malveillance éprouvée et manifestée ne sont pas sans évoquer, par leur intensité même, la passion des premières étreintes, des premiers rendez-vous.  Étrange paradoxe...  

Une rupture, ça peut se réussir !

Quand mon ex et moi nous sommes séparés, il y a maintenant huit ans, nous avions tout simplement constaté que nous étions devenus l’un pour l’autre rien de plus que des colocataires… qui avions fait le tour du jardin.  Malgré une amitié forgée au fil des ans, au gré des épreuves comme des bons moments, nous n’étions devenus qu’un couple qui restait ensemble pour son garçon de huit ans, affecté d’un trouble envahissant du développement.  Devant la frustration grandissante de nous sentir pris dans un cul-de-sac, il nous fallut admettre que, dans l’intérêt même du petit, la séparation se révélait la meilleure solution, tant l’atmosphère à la maison devenait irrespirable.  Notre inconfort à rester ensemble allait finir par affecter notre enfant.

Mon fils, Jérémie, et moi.
Loin de moi l’idée de poser en modèle, mais mon expérience personnelle m’a amené à conclure que l’on peut réussir une rupture, et c’est ce que mon ex et moi avons accompli.  Jamais nous n’avons mêlé les vautours familialistes à nos affaires, et nous avons concentré nos énergies sur la priorité des priorités, notre fils, en garde partagée.  Ma belle-fille, quant à elle, était assez grande pour comprendre la situation et, quand elle a réalisé qu’elle n’avait pas à prendre le parti de l’un contre l’autre et qu’elle pouvait par conséquent continuer à nous aimer comme avant, la relation que j’avais avec elle s’en est même trouvée améliorée. 

La violence post-conjugale, ça existe !

Pourquoi je vous raconte tout ça ?  Parce que c’est à la lumière de mon expérience que je tente de comprendre pourquoi tant d’ex conjointes consacrent autant d’énergie à détruire, de la façon la plus légale et la plus « convenable » qui soit, l’homme qui fut leur partenaire de vie.  Normalement, lorsque nous quittons quelqu’un, c’est pour passer à autre chose.  Nous devons alors faire notre deuil de ce qui a été, comme de tout autre épisode de l’expérience humaine : perte d’un emploi, mort d’un être cher, départ d’un enfant ou d’un ami.  Le deuil d’une relation amoureuse, lui aussi, fait partie de la vie.  Mieux vaut alors tourner la page.  Sans animosité, ni regret.

Les victimes : les hommes et leurs enfants.
Contre toute attente, il est faux de croire que la personne qui initie la rupture en assume nécessairement le deuil.  De là ma conviction à l’effet que ces femmes qui continuent à s’acharner légalement des années durant sur un ex conjoint au point de l’isoler de ses enfants, de multiplier contre lui de fausses accusations, de l’appauvrir sans cesse davantage en obtenant le paiement de lourdes pensions et de frais particuliers injustifiables, n’ont pas réussi à couper le cordon ombilical d’avec leur relation passée.  La cupidité et la possessivité maternelle n’expliquent pas tout.  À la violence conjugale, souvent exercée par ces dames avant la rupture, succède alors la violence post-conjugale.

Des adolescentes attardées

Comme la Justice québécoise infantilise les femmes en leur permettant d’extorquer le plus d’argent possible de leur ex au point, dans certains cas, de condamner ceux-ci aux banques alimentaires, il est normal que, bien qu’adultes, certaines conservent des comportements d’adolescentes attardées… qui ne grandiront jamais, dans l’état actuel des choses.

Ces femmes ne deviendront
jamais adultes...
Christiane Pelchat, présidente du néo médiéval Conseil du statut de la femme, a déjà déclaré que l’hypersexualisation demeurait le pire échec du féminisme.  Mme Pelchat, comme souvent, s’est parachutée dans le champ.  L’un des nombreux échecs du féminisme – c’est qu’il y en a plusieurs ! – demeure d’avoir transformé des revendications en faveur de l’autonomie des femmes en récriminations en vue leur dépendance économique à vie.  Toute une dérive !

En plus de les dissuader de conquérir leur autonomie, pareille attitude a placé entre les mains de femmes infantiles, malveillantes et incapables de vivre leurs deuils, un instrument de vengeance infinie, qui leur permet de « faire payer » par tous les moyens celui qui n’aura pas satisfait aux exigences irréalistes de leur complexe de Cendrillon.  Il faut dès à présent comprendre que pour ces femmes, qui auraient davantage besoin d'aide psychologique que de recours juridiques, dissoudre leur couple ne signifie pas clore une relation.  Il s’agit bien au contraire du passage d’une relation de partenaires de vie, en principe égalitaires, à une autre, de dominante à dominé, dont la haine durable et implacable est devenue la motivation viscérale et fondamentale.  Le voilà, le pire échec du féminisme, Mme Pelchat !

Chronique précédente, sur le même sujet :
http://olivierkaestle.blogspot.com/2011/07/ruptures-il-deserte-elle-se-libere.html

dimanche 10 juillet 2011

Ruptures : il déserte, elle se libère…

Pourquoi aussi peu d'hommes quittent-ils ?
Bon an, mal an, les magazines féminins comme les journaux à grand tirage nous ressassent cette « statistique » : les femmes seraient à l’origine des séparations de couples dans des proportions variant entre 75 et 80 %.  Toute une performance, si elle est fondée !  À l’appui de cette présumée tendance, les explications abondent, toujours les mêmes, d’ailleurs : autonomie financière accrue des femmes, donc dépendance réduite envers un conjoint pourvoyeur;  libre accès aux moyens contraceptifs et à l’IVG, permettant aux femmes de choisir ou non d’être mère; occasion de rencontres plus nombreuses sur un lieu de travail que les femmes au foyer du temps jadis.

Pourquoi ne pas se questionner à contre-courant des diktats de la pop psycho féminine :  comment se fait-il que les hommes ne rompent que dans une proportion de 20 à 25 % ?  Ça ne vous surprend pas ?  Il semble loin le stéréotype de l’homme insouciant quittant femme et enfants pour une conquête plus jeune, laissant sa famille dans la dèche.  La protection sociale et juridique offerte anciennement à l’épouse désertée et à ses enfants était en effet d’une minceur anorexique.  Un digne représentant de cette époque révolue me tenait cependant ce propos : « Si le gars voulait revenir dans le village avec sa « poupoune », on l’attendait avec une brique et un fanal ! »  Bref, en l’absence d’une justice légale, un tribunal populaire pouvait se constituer.

N'est-il pas odieux d'abandonner ces chérubins ?
Est-ce cette réalité d’antan, devenue cliché d’aujourd’hui, qui fait que les hommes seraient plus hésitants à mettre un terme à une relation bancale ?  Auraient-ils peur de se voir stigmatisés pour avoir voulu reprendre leur liberté ? Observez les réactions autour de vous lors d’une rupture, et dites-moi s’il n’existe pas deux tendances distinctes selon le sexe de la personne à l’origine de la séparation ?  Ne sommes-nous pas enclins à accuser davantage les hommes qui quittent de fuir l’engagement, de ne pas avoir su communiquer, de se comporter en perpétuels adolescents ne dépensant que pour eux, négligeant leur responsabilités familiales ?  Ne les traitons-nous pas plus aisément de sans cœurs, insensibles qu’ils seraient à la douleur qu’ils engendrent chez une femme sans reproche et aimante qui leur aurait sacrifié jusqu’à sa vie même ?  Vite, votre boîte de mouchoirs !

Et si des hommes étaient séquestrés ?

Le terme « séquestrés » vous paraît exagéré ?  De plus en plus nombreux sont ceux qui croient que les hommes endurent plus longtemps que les femmes une situation conjugale intenable.  Inutile de préciser ce que cette opinion peut avoir de choquant pour les dépositaires d’une idéologie que nous ne connaissons que trop bien et pour qui seule la femme peut devenir victime de son conjoint. Tout comme les perceptions, les conséquences qui attendent respectivement les ex conjoints au lendemain d’une rupture diffèrent considérablement selon le sexe.

Rompre au féminin, c'est tendance...
Au chapitre des perceptions, une femme qui quitte son conjoint s’affranchit d’un poids mort, reconquiert son autonomie, se réapproprie son identité, met fin à un cycle, fût-il de séchage : elle marche la tête haute vers son destin.  Notre système judiciaire lui donnera tous les outils nécessaires à son projet.  Dans 80 % des cas, elle aura la garde des enfants.  Elle fera partie des 95 % de bénéficiaires d’une pension à l’ex conjoint pour aussi longtemps qu’elle le désirera : il n’y a pas de limite imposée à la durée des versements.  Même si elle refait sa vie avec un autre homme, l’ex conjoint continuera le plus souvent de payer.  Enfin, notre femme « autonome » pourra soutirer des frais particuliers sous les prétextes le plus ridicules, incluant même des sessions de croissance personnelle.  Sans doutes ces apprentissages la rendront-ils encore plus autonome…

Comme l’homme est devenu, féminisme radical nuisant, le méchant de la fable, tous les torts lui seront réservés et les conséquences les plus fâcheuses l’attendront, si son ex conjointe se trouve dépourvue de sens éthique et d’esprit d’équité, ce qui arrive...  Il risque de se voir appauvri au point où, même s’il parvient à « refaire sa vie », son ex pourra, par le magie du concept de revenu familial, mettre sa nouvelle conjointe à contribution en extorquant une augmentation de pension.  On dirait que notre système cherche désormais à punir la « poupoune » de jadis par nouvelle conjointe interposée, même quand c’est l’ex qui est partie avec l’argenterie !  Le même sort attend les enfants « illégitimes » contractés avec la nouvelle conjointe, qui seront sacrifiés au profit de ceux de la première union, qui recevront pension. 

Privilège de certains hommes :  les banques alimentaires.
Est-ce que vous vous demandez toujours pourquoi, en plus des raisons invoquées au début de cette chronique, tant de femmes initient une rupture ?  Commencez-vous à comprendre pourquoi aussi peu d’hommes abandonnent un navire qui coule, quitte à se noyer avec ?

Même victime, il est coupable…

Par la « clairvoyance » de la Politique d’intervention en violence conjugale, il est si facile de faire arrêter son conjoint, à condition qu’il s’agisse d’un homme, bien sûr, que certaines s’amusent à le menacer s'il n’agit pas selon leurs caprices ou sévissent afin de le punir.  Ça, messieurs dames des ministères de la Justice et de la Sécurité publique, ça s’appelle de la violence conjugale !  À quand un protocole pour ces cas de figure ?

Un stéréotype bien ancré...
Très fréquemment, les agents de la paix savent que la conjointe est une menteuse finie, mais un protocole est un protocole et ils doivent procéder à l’arrestation du conjoint accusé et le garder en détention pendant 24 heures.  Même s’il est évident que l’homme a été faussement accusé, sa conjointe ne sera nullement inquiétée, et pourra même récidiver.  Autant de faux signalements de violence faite aux femmes seront consignés et contribueront à entretenir ce climat de paranoïa misandre si cher à nos féministes radicales. 

Pourquoi ces hommes endurent-ils d’être traités comme s’ils étaient à la merci de leur conjointe ?  Parce qu’ils se doutent de l’enfer judiciaire qui les attend s’ils veulent la quitter, sans compter la perte éventuelle de tout contact avec leurs enfants !  Trouvez-vous encore que j’exagère en parlant d’hommes séquestrés ?

Ça ne pourra durer éternellement…

En 2005, Serge Ferrand défonçait un mur d’indifférence et de silence médiatique avec son indispensable documentaire intitulé La machine à broyer les hommes.  Même deux heures avant sa diffusion, des pressions étaient exercées afin de faire contremander ce film, ce qui ne l’empêcha pas de battre tous les records de cotes d’écoute pour un documentaire.  Comment après s’étonner, dans une société soi-disant démocratique, que les médias marchent les fesses serrées afin de ne pas encourir les remontrances des primas donnas féministes.  Je ne comprendrai jamais comment des porte-parole si peu crédibles, voire caricaturales, puissent engendrer pareille épouvante chez des responsables de l’information !

Un documentaire indispensable...
Six ans après la diffusion de ce documentaire phare, qu’en est-il de la reconnaissance de la condition masculine et des problématiques criantes qui la caractérisent ?  Un suicide sur deux survient dans un contexte de rupture et l’on ne peut toujours pas circonscrire la part de responsabilité du système juridique et policier dans cet état de fait.  Combien d’hommes broyés faudra-t-il encore pour que l’État et les médias ouvrent les yeux ?  Seule une prise de conscience élargie par le population de l’étendue des dégâts contraindra ces deux grands somnambules à envisager la réalité en face !

samedi 9 juillet 2011

Une féministe, première coupable de génocide !

Pauline Nyiramasuhuko, inoffensive ?
On sait depuis belle lurette que les féministes souhaitent des percées significatives dans les domaines d’activités dits non traditionnels, malgré un succès relatif.  Le génocide ne devait certes pas figurer en tête de liste de leurs ambitions.  C’est pourtant à Pauline Nyiramasuhuko, 65 ans, ancienne ministre de la Famille et de la Promotion féminine dans le premier gouvernement multipartite rwandais, à qui revient le redoutable honneur de s’être vue reconnue, ce 24 juin, première femme coupable de génocide.  Le coup porte d’autant plus qu’il émane d’une juridiction internationale, soit le Tribunal pénal international pour le Rwanda.  Cette distinction lui méritera la prison à perpétuité pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité perpétrés en 1994.

Voilà une sentence d’autant plus implacable et surprenante que l’intéressée dégage une impression de brave femme inoffensive, ce que seuls les faits viennent démentir.  Une juriste américaine, Carrie Sperling, la décrit d’ailleurs en ces termes : « Avec ses cheveux tirés parfaitement en arrière, ses grosses lunettes à côté d'elle sur la table, elle ressemble plus à un être cher, une vieille tante, qu'à ce qu'elle est soupçonnée être : une organisatrice, à un haut niveau, du génocide au Rwanda de 1994, qui a autorisé le viol et l'assassinat d'innombrables hommes et femmes. »  Rien de moins !

Des témoignages accablants

Les partisans d’un certain angélisme féminin auront de la difficulté à admettre les témoignages bouleversants qui suivent, cités récemment par le journal Le Monde.

L'oeuvre d'une ministre de la Famille
et de la Promotion des femmes.
Une femme, après avoir subi viols, séquestration, en plus d’avoir survécu aux meurtres crapuleux de son mari et de l’une de ses filles, tient ces propos lapidaires à propos de sa tortionnaire : « En tant que femme, je ne comprends pas qu'une femme qui a donné la vie ait pu inciter des gens à violer d'autres femmes (...). Il s'agissait d'éliminer les Tutsis physiquement, mais aussi psychologiquement. Quelle que soit la sanction, que je souhaite exemplaire, je ne pourrai jamais lui pardonner. »

Un écolier de 15 ans affirme : « Je ne peux pas dire qu'elle a tué de ses propres mains, mais pendant le génocide, il y avait tellement de manières de tuer, y compris en donnant des ordres aux criminels comme elle faisait. » 

Même les survivants resteront marqués à jamais.
Un autre témoin évoque « son voyage en camionnette autour du district de Runyinya, exhortant avec un mégaphone la population locale à tuer les « cafards » Tutsis et à ne pas même épargner « les personnes âgées ni les fœtus. »  Une professeure s'est souvenue de « Nyiramasuhuko exhortant les milices d'être plus brutales avec les victimes qui les suppliaient.  Devant une femme implorant : « Ayez pitié, ayez pitié de mes enfants », je me souviens clairement Nyiramasuhuko disant (aux miliciens) : « Tuez-là rapidement. »  Ces paroles, il doit être impossible à cette pédagogue de les oublier.

Le rappel brutal d’une réalité taboue

Avec pareils hauts faits, comment peut-on encore croire que les femmes soient toutes inoffensives, de par leur nature même, ou de par leur pouvoir d’enfanter ?  Voyons ce qu’en pense African Rights, dans son enquête publiée en 1995 au titre évocateur : Not so innoncent : when women become killers.  On y apprend que, tandis qu’un nombre impressionnant de femmes ont participé au génocide rwandais, tuant de leurs propres mains des enfants, achevant des malades à la machette, immolant au pétrole des innocents, poursuivant des Tutsis avec des battes de baseball transpercées de clous, on dénombrait jusqu’à des mères et des grands-mères qui refusaient de protéger leur progéniture en les exposant aux pires violences.  L’instinct maternel existe et demeure une vertu standard, pensez-vous ?

La douceur maternelle n'est pas une vertu standard.
Ces faits tragiques corroborent les nombreuses études qui invalident ce mythe.  Pour ce qui est d’une autre thèse, chère aux dépositaires d’une idéologie révolue, à l’effet que la femme soit un être naturellement tourné vers le bien, je vous laisse juge…  Je doute fort qu’il soit un jour question de la condamnation de Mme Nyiramasuhuko, ni du rôle des femmes dans le génocide rwandais dans Sisyphe, cette Web Pravda des féministes radicales québécoises.  Dieu sait que l’honnêteté intellectuelle d’oser traiter de la violence féminine sans complaisance contribuerait à restaurer le peu de crédibilité qu’il reste encore à ces propagandistes de la violence exclusivement masculine. 

Après tout, le féminisme ne se prétend-t-il pas l’analyste par excellence de toute problématique féminine ?  Comment expliquer qu’avec de tels faits divers et de plus en plus d’études crédibles sur la violence conjugale et celle, endémique, des adolescentes, ces militantes jouent toujours à l’autruche en refusant d’admettre l’évidence de la violence féminine ?

Six ans après Pied de biche

Il y a maintenant près de six ans, un documentaire choc sur la violence féminine intitulé Pied de biche, signé Rachel Verdon et Robert Favreau, était diffusé sur les ondes de Télé-Québec.  On y entendait les témoignages troublants de femmes aux prises avec leur propre violence, désireuses de la contrôler, mais dans l’impossibilité de trouver de l’aide.  Comment établir un réseau de ressources pour remédier à une problématique aussi niée ?  On pouvait entendre des hommes parler de leur calvaire auprès de conjointes brutales, photos de blessures à l’appui.  Eux aussi étaient délestés par le déni social sur la violence féminine.  Et que dire alors des enfants ?

Pied de biche, un documentaire urgent.
À l’époque, on en était encore à croire que 98 % des auteurs de violence conjugale étaient des hommes !  Pas étonnant, puisque Statistique Canada ne devait compiler les signalements rapportés par ces derniers qu’à partir de 1998.  Cet aveuglement volontaire nous prive de tout un pan de l’historique de la violence conjugale subie par les hommes avant cette date.  Or le documentaire de Favreau et Verdon faisait état pour une première fois d’études démontrant la parité homme femme dans ce domaine, ce qui n’exclut pas que la violence physique la plus sévère soit plus souvent subie par les femmes, notamment pour des raisons physiques évidentes.

Six ans après la diffusion de ce film audacieux et dérangeant, où en sommes-nous de notre reconnaissance de la violence féminine ?  Des blogueurs essaient toujours de réveiller l’opinion publique et l’État tandis qu’une majorité de journalistes somnolent devant les statistiques trompeuses du ministère de la Sécurité publique, qui brandit périodiquement des signalements de violence conjugale de plaignantes déguisés en agressions reconnues par des condamnations.  Cette supercherie, entretenant un climat alarmiste de danger omniprésent, permet au Ministère de voir budgets reconduits, effectifs consolidés et paix syndicale cimentée.   Et puis, cette paranoïa profite aux maisons d’hébergement, sur financées et sous fréquentées.

Jérémy, tué par Stéphanie Meunier.
En confirmant les femmes dans leur statut de victimes perpétuelles, pas de danger que l’État vienne en aide à celles qui souffrent de leur violence, ni qu’il soutienne leurs victimes, les hommes, mais surtout les enfants.  À l’heure de la parité homme femme dans l’infanticide, sans doute ne meurt-il pas encore assez de marmots par la main des femmes pour que le jeu en vaille la chandelle.  Peut-être nous manque-t-il une vraie ministre de la Promotion féminine et un bon génocide…

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...