mardi 30 juin 2015

Être humaniste à moitié ? Non, merci !

Depuis le temps que je dénonce les dérives du féminisme d’État et de l’islam politique, je retrouve assez souvent un type de commentaires, perplexes devant ce qui apparait à leurs auteurs comme une flagrante contradiction, pour ne pas parler d’incohérence.  Si je devais les résumer en une phrase, ça donnerait ceci : « Comment ce gars-là, misogyne, homophobe, antiféministe, masculiniste, bref, sexiste, peut-il dénoncer l’islamisme ainsi que le sort que cette mouvance rétrograde réserve aux femmes et aux homosexuels ?

Peut-on être à moitié humaniste ?
Première mise au point : depuis quand le féminisme peut-il être considéré comme un mouvement qui parle au nom de toutes les femmes ?  Depuis quand s’en prend-t-on à toutes les femmes quand on ose contester ses conclusions par trop souvent simplistes, extrémistes et misandres ?  En clair, à mes yeux, le féminisme est une entité, un mouvement regroupant plusieurs tendances souvent contradictoires sur des thèmes précis, qu’il s’agisse notamment de prostitution ou des études de genres, et les femmes sont une autre entité, encore bien plus complexe.  

Définir les femmes en fonction des dogmes trop souvent caricaturaux et infantilisants du féminisme militant est par trop réducteur envers celles-ci.   Qui plus est, comme le féminisme radical stigmatise les hommes et la masculinité de toutes les façons possibles, et  refuse de reconnaitre le droit des pères à la garde partagée, je ne peux souscrire à un mouvement dont le discours dominant dans les médias ostracise ces derniers et prive les enfants de leur présence parentale indispensable.


Ce féminisme-là n’a rien d’humaniste.  Pire encore, sous le fallacieux prétexte de lutter contre l’homophobie, il va jusqu’à promouvoir le mariage gay et l’homoparentalité non pas comme des alternatives sociétales, mais comme le modèle conjugal et parental par excellence, par opposition aux modèles hétérosexuels, déconsidérés et démonisés.   La lutte livrée par le lobby féministe et LGBT à la garde partagée, dont je parlais plus haut, est à cet égard plus que révélateur.  


Loin de proposer une réelle égalité homme femme, ce féminisme préconise la suprématie d’un sexe sur l’autre, et celle d’une orientation sexuelle sur une autre, comme le révèle une affirmation de cette égérie militante, Ti-Grace Atkinson : « Le féminisme c'est la théorie, le lesbianisme c'est la pratique. » 


Pas d’égalité sans réciprocité 


Alors comment puis-je d’une part condamner ce féminisme et, d’autre part, en faire autant pour l’islamisme ?  Contrairement à ce que certaines pourraient penser, il s’agit d’une simple question de cohérence.  Dans mes valeurs, on ne peut dénoncer les inégalités vécues par un sexe sans en faire autant pour l’autre.  Il ne peut y avoir d’égalité sans réciprocité.


Je ne peux m’insurger contre les problématiques surtout masculines que sont le décrochage scolaire, l’itinérance, le manque de ressources pour les hommes en détresse, la violence subie par ces derniers, taboue dans notre société, les gars ridiculisés dans la pub et les médias, la discrimination positive qui efface peu à peu les hommes hétéros de la fonction publique et bien d’autres thèmes sans, d’autre part, dénoncer le sort qui attend les femmes et les homosexuels du Québec devant la montée insidieuse mais tenace de l’islam politique, dont l’endoctrinement de nos jeunes parmi les plus vulnérables n’est que la pointe de l’iceberg.



Ne comptez pas sur moi cependant, pour hurler avec les louves sur une société soi-disant patriarcale qui opprimerait les femmes au Québec, ces victimes dont le sort n’aurait que peu évolué depuis la fondation de la FFQ en 1966 !  L’Afghanistan, l’Égypte, l’Iran, l’Irak, l’Algérie et l’Arabie saoudite sont des « civilisations » patriarcales.  Le Québec en particulier et l’Occident en général sont d’obédience matriarcale et féministe au point où des hommes risquent de perdre leur emploi s’ils hasardent une blague « sexiste », comme ce fut le cas récemment en Angleterre pour un prix Nobel de science.

Je dois admettre que je connais des féministes qui se mobilisent contre l’islam politique tout en reconnaissant les mêmes dérives que je dénonce chez le féminisme militant.  Après tout, une figure de proue du féminisme français, Élisabeth Badinter, a fait école en 2003 avec son essai intitulé Fausse route, ouvrage de référence dans lequel elle arrive aux mêmes constats d’échec que nombre de militants de la cause des hommes.  Pour mesurer l’impact d’une telle prise de parole, imaginez Lise Payette, sortie de sa torpeur idéologique, et arrivant à semblables conclusions.  Voilà.  Vous y êtes.


Je dois par ailleurs constater que, si certaines féministes militantes trouvent incohérentes mes positions sur le féminisme radical et celles que j’adopte sur l’islam politique, je retrouve moins de critiques similaires du côté des défenseurs de la cause des hommes.  Certains affichent même des positions très voisines des miennes sur le radicalisme religieux. 


On ne fait pas les choses à moitié… 


Je ne comprendrai jamais que l’on se prétende humaniste d’une part, tout en rabaissant ou en démonisant aveuglément une moitié de l’humanité d’autre part, qu'elle soit masculine ou féminine.  Dans la même perspective, je ne comprendrai pas davantage les positions de féministes étatiques qui font semblant de s’insurger contre un patriarcat local fantomatique, tout en fermant les yeux sur la montée de l’islam dans nos sociétés, comme ailleurs dans le monde.  


L’attitude de la FFQ, par exemple, qui s’est opposée à l’interdiction des signes religieux dans la fonction publique, allant même jusqu’à préconiser la tolérance au niqab dans les garderies familiales, fait honte au mouvement féministe dont elle constitue un  regroupement emblématique.


N’en déplaise à ces idéologues déconnectées tout comme aux fanatiques religieux, tant qu’il y aura une humanité, elle restera composée des deux sexes, peu importe l’âge, la profession, le statut social ou l’orientation sexuelle.  Préconiser la suprématie de l’homme sur la femme, comme l’édicte le coran, ne vaut guère mieux que la tendance inverse mise de l’avant par un féminisme misandre.  Seule la reconnaissance du droit légitime des deux sexes à vivre dans l’égalité de droits, la dignité et le respect des différences doit être admise comme fondement inaliénable de notre humanisme individuel et collectif.

lundi 29 juin 2015

Douter des « gender », ça fait mauvais genre…

Les études de genres, aussi appelées gender studies, quand on veut se donner un genre, vous connaissez ?  Cette offensive très tendance de la « lutte pour l’égalité », fut-elle à sens unique ou inique, est très simple - pour ne pas dire plus ou pire - à résumer.  Nous naissons tous de sexe masculin ou féminin.  Mais voilà, le genre, lui, contrairement au sexe, n’est pas inné.  Il est le résultat d’une construction sociale étrangère à la biologie.  Ainsi, on peut être de sexe masculin ou féminin, mais choisir son genre, masculin ou féminin aussi, à sa guise.  Fancy, non ? 


Alors, quel est votre genre ?
Selon les oracles des gender, donc, choisir son orientation sexuelle est aussi facile que d’opter pour une jupe ou un pantalon.  On met la switch à homme ou à femme, et le tour est joué.  Ainsi, si une femme choisit le lesbianisme, croient plusieurs de ces idéologues, elle se soustrait au complot patriarcal qui utilise l’hétérosexualité pour l’opprimer.  Car même quand elle est consentante – Dans cette optique, il est impensable qu’une femme puisse même initier un rapport sexuel. – , la femme ne réalise pas son aliénation et collabore avec l’ennemi.  

Vous croyez que j’hallucine ?  Voici quelques citations d’éminentes féministes, étudiées dans nos universités non moins féministes : 

« La relation hétérosexuelle est l'expression la plus pure, la plus formalisée du mépris pour le corps de la femme. » - Andrea Dworkin, The Rape Atrocity and the Boy Next Door 

« Quand une femme orgasme dans les bras d'un homme, elle collabore avec le système patriarcal, elle érotise sa propre oppression. » - Sheila Jeffrys, professeure 

« Les rapports hétérosexuels sont antiféministes. » - T-Grace Atkinson, Amazon Odyssey 

« J'affirme qu'il y a viol chaque fois que la relation sexuelle n'a pas été entreprise par la femme, à partir de son désir et dans un contexte de sincère affection. » - Robin Morgan, Theory and Practice : Pornography and Rape


L'inquiétant Yvon Dallaire...
Non, ces tirades ne sont pas extraites de L’Axe du Mad, du Journal de Mourréal ni de La PRAVDA.  Elles ont été vérifiées et recueillies par cet horrible masculiniste qu’est Yvon Dallaire, dans son hérétique essai intitulé Homme et toujours fier de l’être.   Rendu là, on ne rigole plus… 

Une terminologie des plus sophistiquées… 

Tels des enfants qui jouent avec de la pâte à modeler, des féministes militantes se plaisent à forger des mots nouveaux avec pour préfixe hétéro.  C’est ainsi que sont nés les savoureux néologismes hétérosexiste, hétérogenré, hétéronormatif, hétéronormé et hétéronormativité.

Voilà autant de mots qui, sous le louable prétexte de lutter contre l’homophobie, condamnent l’hétérosexualité et, bien sûr, celui par qui l’hétérosexualité arrive : l’homme blanc, hétéro et de souche, donc l’ennemi à abattre.  De méchantes langues pourraient en arriver à la conclusion que la phobie a simplement changé de camp, au lieu de se voir menacée. 

Une question quiz… 

Une question me turlupine tout de même, devant la belle assurance dogmatique des gender buddies : s’il est si facile que ça de changer d’orientation sexuelle comme on change de chemise, comment expliquer que des hommes et des femmes combattent si fort leur homosexualité, au point de former une union hétérosexuelle, qu’ils doivent briser tôt ou tard parce qu’ils ne peuvent plus nier leur vraie nature ?  N’avaient-ils pas qu’à mettre la switch à hétéro et régler le problème ?

Mais j’oubliais : l’option hétéro, c’est mal !  Surtout quand c’est mâle.

C’est sans doute pour cette raison qu’on n’informe pas les hommes et les femmes qui considèrent que leur genre ne correspond plus à leur sexe qu’ils n’ont qu’à choisir le pantalon au lieu de la jupe ou vice-versa.  Plusieurs parmi ces gens-là sont pourtant prêts à subir une opération pour le moins radicale pour harmoniser leur sexe et leur genre...  Il leur serait pourtant bien plus simple de pousser la switch, si je m’en remets toujours aux dogmes des gender, non ?      

Voilà qui est bien cher payé pour éviter de rester hétéronormatif...

mardi 23 juin 2015

Travail en milieu (in)hospitalier : vers le point de non retour ?

Le téléphone sonne et je ne décrocherai pas.  C’est ainsi depuis dimanche, jour qui sonne le glas de mes maigres deux semaines de vacances estivales.  Il m’en aurait fallu le double pour récupérer de mon travail de bête.  C’est avec un malaise rarement vécu dans mon cheminement professionnel que j’essaie d’envisager positivement mon retour au travail sur appel.  Je n’y arrive pas.

Le CHRTR
Puis ce matin, je tombe sur la lettre ouverte de Danika Paquin, une préposée aux bénéficiaires qui a remis sa démission du Centre hospitalier de Trois-Rivières, celui-là même où je suis employé.  J’ai travaillé avec Danika, une jeune femme adorable et dévouée qui n’a certainement pas écrit cette missive pour se rendre intéressante, encore moins pour jouer les trouble-fête.  Dans le compte-rendu pondéré, circonstancié et précis qu’elle a livré, je ne reconnais que trop bien les conditions de travail aberrantes, pour ne pas dire inhumaines, qui sont le lot des infirmières et des préposées de cet hôpital.  Et qui ne vont pas en s’améliorant.

Et pire encore, j’en constate les impacts sur les patients.

Je travaille au CHRTR comme agent de service privé.  En quoi consiste ce poste ?  Je suis un agent de sécurité en civil chargé de veiller sur les patients psychiatrisés.  Vieillissement de la population « aidant », ce sont surtout des personnes âgées atteintes de démence, Alzheimer, frontale ou autre, qui constituent l’essentiel de ma « clientèle ».  Confusion, agressivité allant parfois jusqu’à la violence, risques de chute et de fugue constituent autant de problématiques à gérer au quotidien, dans une environnement peu réceptif par moment aux difficultés et contraintes qu’implique ce métier pour le moins ingrat.

Quand je parle d’environnement peu réceptif, je ne fais nullement allusion aux infirmières et préposées avec lesquelles je travaille et qui m’apportent la plupart du temps le soutien qui m’est nécessaire, dans la mesure de leurs disponibilités, en vue de gérer des situations parfois répétitives ou potentiellement explosives. À l’occasion, l’explosion survient, et des agents en uniformes doivent monter aux chambres, ou descendre à l’urgence psychiatrique, pour prêter main forte à un agent aux prises avec un ou des patients incontrôlables. 

Le problème sur le terrain, ce n'est pas un mystère, résulte de priorités étatiques où la bureaucratie s’est développée plus vite et au détriment des ressources de première ligne dans un contexte de coupures draconiennes.

De mal en pis…

Pendant trois ans, plusieurs collègues et moi avions la chance d’occuper des postes à temps plein et, par conséquent, de disposer d’horaires de travail.  À tort et à raison, la direction du CHRTR a jugé qu’il y avait trop de services privés, et qu’il fallait en réduire le nombre.  Comme un extrême en entraine généralement un autre, on est passé de trop de services privés à pas assez.  C’était suffisant pour que nous retombions sur appel, moi malgré mes 14 ans d’ancienneté, comme à mes débuts.  Ne nous reste plus qu'à vivre en fonction du prochain coup de fil, incapables de planifier vie familiale, rendez-vous et déplacements (Ma blonde habite à deux heures de route de Trois-Rivières.). 

Comme si ce n’était pas suffisant, nous pouvons voir nos quarts de travail interrompus à tout moment, si le personnel, à qui on demande de couper le plus possible, juge que le patient n’a plus besoin de surveillance.  Or, souvent, ce qui calme un patient, c’est l’agent.  Il n’est pas rare qu’une fois celui-ci parti, le patient redevienne ingérable et qu’on doive appeler un nouvel agent.  Entretemps, un employé a perdu un quart de travail et sa semaine n’en finit plus de finir.

Les premiers pénalisés : les patients et le personnel

L'urgence du CHRTR
Il est important d’expliquer ce contexte si on veut comprendre ses impacts sur les patients.  Faute de surveillance, des patients à risque de chute tombent, et parfois se blessent.  D’autres, confus, tentent de s’enfuir, et se montrent parfois agressifs envers les infirmières ou les préposées qui tentent de les raisonner.  Les agents en uniformes, souvent débordés, doivent intervenir plus souvent qu’à leur tour.

Infirmières et préposées sont plus exposées que jamais à la violence et doivent parfois marcher sur des œufs pour éviter les coups.  Les familles sont souvent déconcertées devant le manque de soutien sécuritaire qui affecte leur parent hospitalisé.

Un contexte toxique

Travailler dans un tel contexte, aussi toxique, où conditions de travail des employés et conditions d’hébergement des patients, si étroitement inter reliées, vont en se dégradant, n’a rien de réjouissant.  Il est très difficile d’envisager à moyen ou même à long terme une amélioration d’une situation aussi biodégradable.   Et le moral des troupes n’est pas à la hausse, pour dire le moins…

Le téléphone sonnera bientôt dans une heure, deux, ou dans une minute, ou pas du tout.  S’il sonne, vais-je décrocher ?  Ou vais-je décrocher… de ce poste, et de ce contexte si peu… hospitalier ?  Je me donne un moment de réflexion.

vendredi 19 juin 2015

Sœurs de souffrance, mobilisez-vous contre la Semaine québécoise de la paternité !

On fait parfois des découvertes sur le web qui nous arrachent des cris d’horreur, quand elles ne nous retournent pas l’estomac.  C’est après avoir essuyé mon café que je devais prendre acte de ce nouvel assaut pernicieux de notre société si atrocement patriarcale : l’instauration d’une Semaine québécoise de la paternité qui se déroule du 15 au 21 juin !  Oui, c’est bien aussi horrible que ça se lit !   

Lise Payette, mais où êtes-vous donc ?
Et nos féministes qui ne disent rien !  Françoise David, Alexa Conradi, Lise Payette, Julie-Miville-Dechêne, mobilisez-vous contre ce nouveau plan aussi machiavélique que phallocrate, contre cette machination hétéro-sexiste, cette aliénation hétéro-normative !  Diantre, mais où êtes-vous donc fourrées?

Comment ne pas constater l’ampleur de la conspiration machiste quand on apprend que cet évènement  « mobilise plus d’une soixantaine de partenaires à travers le Québec afin d’offrir des activités thématiques au grand public et un espace de discussion sur la paternité contemporaine. »  Vous rendez-vous compte ?  Ces messieurs s’affichent et espèrent qu’on les reconnaisse comme de vraies personnes, comme des individus capables d’un apport déterminant pour la société et pire, pour les enfants !

Tel un cancer virulent, cette activité se développe à un rythme d’enfer, année après année : « En 2014, lors de sa deuxième édition, 91 initiatives ont été inscrites dans 51 Villes et Arrondissements dans 15 régions administratives du Québec; ce qui représente une augmentation de près de 43% pourcent comparé à la première édition. La 3e Semaine Québécoise de la Paternité mettra les pères à l’honneur du 15 au 21 juin 2015 !  »  Aïe, aïe, aïe, « à l'honneur », disent-ils, comme dans les crimes d'honneur ?

Et ce sera encore nos enfants, le Québec de demain, qui deviendront les victimes de ce complot sexiste !  Alors que notre système d’éducation formate soigneusement et avec amour notre progéniture pour lui inculquer les valeurs féminines de compassion, de passivité, de tolérance, de compréhension, de douceur, de tendresse, de complicité, de tact, d’écoute, bref d’humanisme, en plus de leur apprendre l’ouverture à l’autre pourvu qu’il ne soit pas blanc, de souche, mâle et hétérosexuel, voilà que des fanatiques masculinistes viennent jeter un pavé dans cette marre de pacifisme et mêler les cartes !

Comment les enfants vont-ils s’y retrouver si on commence brutalement à valoriser les pères hétérosexuels autrement que comme pourvoyeurs et payeurs de pension alimentaire ? Imaginez le conditionnement antiféministe de ce propos accablant : « Elle  (ladite semaine) a pour objectif de valoriser la paternité et de mettre en lumière l’importance de l’engagement des pères auprès de leurs enfants. » 

Le père hétérosexuel : l'homme à abattre !
On frémit devant les conséquences d’une telle prise de position : présence des pères hétérosexuels sans surveillance auprès des enfants, participation à des activités familiales, droit de regard sur leur scolarité, leur alimentation, leurs activités parascolaires, leur  consommation d’internet et surtout, le pire du pire : reconnaissance de leur droit à la garde partagée ?

Évitons ici cependant de sombrer dans  l’hétéronormativité !  Les pères homosexuels ne sauraient en aucun cas être perçus aussi négativement que ces infâmes hétérosexuels.  On sait comme il a été laborieux le combat pour la reconnaissance de l’homoparentalité, une victoire judiciaire à mettre au crédit de l’inénarrable Anne-France Goldwater, qui a failli par ailleurs marier sans leur consentement – Pourquoi faire ? – 1,2 million de Québécois vivant en union de fait.   

Heureusement, des personnalités publiques sont devenues de significatifs ambassadeurs de cette nouvelle réalité parentale, qui devrait un jour, espérons-le, supplanter la famille nucléaire traditionnelle.  Qu’il suffise d’évoquer Joël Legendre dans cette catégorie porteuse d’espoir pour se persuader de la supériorité parentale du père gay sur le père hétéro !

Aussi féministes militantes, je vous implore, je vous supplie, je vous conjure, je vous crie : arrêtez tout ceci !  Éloignez tous ces méchants papas hétéros de leurs enfants, comme vous avez toujours tenté de le faire en vous opposant à la garde partagée et en valorisant l’homoparentalité tant gay que lesbienne !   

Imaginez la société de déjantés qui résultera de la reconnaissance d’une hétéroparentalité masculine que vous avez travaillé si durement à anéantir !  Une dernière fois, je vous interpelle : sœurs de souffrance, victimes éternelles, vous vous trouvez à un carrefour historique.  Mobilisez-vous !

mercredi 17 juin 2015

Vandalisme et intimidation : une tradition féministe ?

Ce n’est pas d’hier que des féministes radicales recourent à la violence pour imposer leurs dogmes incohérents et victimaires.  Une question : comment peut-on dénoncer la violence et l’intimidation quand on les exerce soi-même ? 

Dès les débuts…

Au début des années soixante-dix, des militantes engagées ou enragées devaient s’en prendre à l’une des leurs pour avoir eu le malheur d’affirmer publiquement que les femmes pouvaient se montrer aussi violentes que les hommes. 

Cette grande dame dissidente, Erin Pizzey, était pourtant une pionnière de la lutte à la violence conjugale et avait fondé en 1971 le Refuge Chiswick, l'une des premières maisons d'hébergement pour femmes battues, à Londres, Angleterre.    Dès le début de ses activités, cette féministe avait constaté que de nombreuses femmes hébergées se montraient aussi violentes, sinon davantage, que leurs partenaires masculins. 

Elle devait témoigner de cette réalité encore taboue dans un livre intitulé Prone to Violence, qui allait aussitôt susciter l'ire fanatique des féministes britanniques : ces dernières allèrent jusqu'à proférer des menaces de faire sauter son domicile, en plus de vandaliser des librairies et de détruire son livre, dont il ne restait, à une certaine époque, que quelques exemplaires sur la planète.  Il est désormais possible de le lire gratuitement sur le web.

« J'ai dû avoir une escorte policière partout ou j'allais, a déclaré Erin Pizzey, parce que je recevais des menaces de mort et des alertes à la bombe à mon domicile. (…)  J'ai osé dire publiquement que les femmes pouvaient être aussi violentes que les hommes et que les femmes étaient bien plus violentes psychologiquement que les hommes. »  Les réactions des féministes ne pouvaient que lui donner raison.

Le cas de Mme Pizzey est loin d’être isolé.  Dans son essai intitulé, L'homme battu, Sophie Torrent fait état de menaces de mort proférées à des chercheuses universitaires européennes étudiant la violence subie par les hommes, confirmant d'autant plus éloquemment la réalité de la violence féminine et féministe.

De son côté, l’auteur et militant hoministe français Patrick Guillot énumère, dans son site intitulé La cause des hommes, une série d’agressions commises par des groupes et individus féministes visant à museler quiconque défend la condition masculine. Sont identifiés dans cette triste nomenclature Les Pires et associé-e-s, Mélusine Vertelune, le Collectif libertaire anti-sexiste, Planning familial, le Collectif Stop Masculinisme, Osez le féminisme et ICW Collectif des mères.  Les exactions reprochées vont de la tentative par l’intimidation, souvent réussie, d’annulation de conférences, à la censure imposée aux médias, et jusqu’à une tentative d’assassinat !  

 Dans notre paradis de l’égalité homme femme…

Photo de François Brooks, lors de l'agression chez Serge Ferrand.
Plus près de nous, au Québec, le psychologue et hoministe Yvon Dallaire devait devenir la cible d’une attaque en règle en 2005 pour avoir organisé le deuxième congrès Paroles d’hommes traitant de ce sujet blasphématoire qu’est la condition masculine.  Des autobus furent nolisés à partir de l’UQÀM, Mecque universitaire féministe bien connue et ultra-subventionnée.  Des militantes et utérhommes chargés à bloc vinrent vandaliser les lieux du congrès tenu à l’université de Montréal.  Bien que des vitres volèrent en éclat, aucune arrestation ne fut effectuée, les féministes bénéficiant d’une immunité diplomatique tacite.

Peu après, des militantes toujours aussi survoltées vinrent agresser la documentariste Serge Ferrand et sa famille à domicile tandis que ce réalisateur présentait une projection privée de son film-choc intitulé La machine à broyer des hommes.

Comme ce documentaire sur l’injustice légale vécue par des hommes séparés dénonçait également pour la première fois le mensonge voulant que 300 000 femmes étaient chroniquement battues par leur conjoint au Québec, fausseté qui avait ouvert grand  les coffres de l’État en matière de subventions, on comprendra  la menace que représentait la position de Ferrand si elle devait s’ébruiter.  La fumisterie de ce chiffre himalayen a été démontrée en 2010 avec méticulosité et brio par Jean-Claude Boucher et Jean-Pierre Gagnon dans le collectif intitulé fort justement 300 000 femmes battues… y avez-vous cru ?

Je laisse à François Brooks, co-auteur de cet ouvrage de référence, le soin de décrire l’agression subie par Serge Ferrand, les siens et ses invités, attaque à laquelle il a assisté :

«Violence verbale, violence nauséabonde par bombe puante, violence auditive avec leurs porte-voix à plein régime, barrage de l'accès à son logement privé, vocifération rageuse, trouble de la paix publique, insulte, mépris, intimidation, violation de domicile, incitation à la violence, bousculade, agression physique et tentative de vol de ma caméra, tout y était. Ces féministes radicales n'ont rien épargné à Serge Ferrand et à ses invité(e)s. Ceux qui prétendent que les femmes, prises en bloc sont des anges de douceur ne pourront plus jamais me convaincre. Jamais je n'ai vu le quart de la demie du dixième d'une telle rage adressée personnellement à des féministes par des masculistes. Si c'était le cas d'ailleurs, ils se feraient tous incarcérer. »

Photo de François Brooks, lors de l'agression chez Serge Ferrand.
Lors de cette agression, des utérhommes téléguidés et cagoulés étaient restés en retrait, prêt à intervenir au moindre signe de résistance de Ferrand et de ses invités : «À la limite, je me sentais plus en sécurité devant leurs hommes que devant elles, écrit encore Brooks.  Un regard de « suiveu », des gars un peu timorés, des vrais québécois comme je les ai toujours connus, des hommes conduits par le bout du nez par leurs femmes. Mais pourtant certains d'entre eux n'en étaient pas moins imbus d'une autorité quasi divine d'intervenir directement au cas où on aurait répondu à leurs agressions provocantes. »

Cette fois encore, les « militantes » et leurs sbires bénéficièrent de l’immunité diplomatique réservée aux féministes.  Six policiers, dont cinq femmes, et aucune arrestation…

Un nom qui choque…

Le quartier Hochelaga a été récemment le théâtre d’un autre acte de vandalisme féministe le deux juin dernier alors que les vitrines d’un nouveau restaurant ont volé en éclat.  La raison ?  Des féministes n’auraient pas… digéré le nom du nouvel établissement : La Mâle Bouffe.  Suffisait d’y penser…

Échantillon d'art féministe.
Le Journal de Montréal décrit ainsi l’événement : «Les vandales avaient également placardé des dizaines d’affiches un peu partout dans le quartier sur lesquelles on voyait le logo du restaurant, un homme moustachu avec des tatouages, modifié en femme anarchiste. »

La teneur de l’affiche, si caricaturale et involontairement comique qu’on la croirait tirée de SNL Québec, se lit comme suit : «Quand gentrification et sexisme font ménage. Contre un quartier clean, cher et machiste et contre l’escalade de violence envers les femmes. Réapproprions-nous nos quartiers et reprenons le contrôle de nos rues».

Le propriétaire de l’établissement, Jacques Larocque, qui a grandi dans le quartier, n’en revient tout simplement pas :  «Les attaques sont totalement non fondées. On m’accuse de violence envers les femmes et de machisme, et je trouve ça vraiment plate parce qu’on ne fait rien de mal. »  

Mais apparemment, M Larocque fait quelque chose de mâle, et c’est suffisant pour que se déclenche à nouveau l’hystérie des militantes.  Hystérie ? Pas seulement.  Il est question ici de vandalisme, de violence et d’intimidation.  Si les coupables sont identifiées, seront-elles arrêtées ?  Devront-elles répondre de leurs actes ?  Je suis certain que non.  Comme dans les cas de fausses allégations de violence conjugale et d’agressions sexuelles, trop de précédents attestent de leur immunité policière et judicaire.

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...