vendredi 3 juillet 2015

Contre les combats dans le Jell-O ! Une – autre - lutte féministe…

Alors que l’islam politique, hostile aux femmes et aux homosexuels, fait des gains importants chaque jour au Québec, alors que notre premier ministre réduit à une peau de chagrin les exigences relatives aux signes religieux dans la fonction publique, alors que le même individu met de l’avant un projet de loi liberticide qui fera taire quiconque dénonce les insanités pro islamisme qu’il préconise ou encourage, alors que deux leaders de l’opposition fédérale cautionnent le port du niqab lors de l’assermentation à la citoyenneté canadienne, alors qu’à Shawinigan une mosquée qui dissimule maladroitement ses affinités avec les frères musulmans a désormais pignon sur rue, alors qu’une préposée aux bénéficiaires touche à peine un dollar de plus que le salaire minimum dans plusieurs résidences privées, alors que des employeurs demandent monts et merveilles à des secrétaires pour des emplois à 10 ou 12 dollars de l’heure, devinez à quelle grande cause féministe, sociale et politique, vient de s’attaquer la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie ?  Allons, un petit effort...

Le théâtre d'un futur attentat phallocrate ?
Les lutteuses dans le Jell-O ! Oui, mesdames et messieurs, la suprême urgence, la priorité des priorités, la lutte à finir à tout prix, aux yeux de ces idéologues ultra conscientisées, c’est de condamner cette initiative, certes peu raffinée, mettant en scène d’une part des femmes adultes, vaccinées et qui se croient consentantes et, d’autre part, un public sans doute peu compatible avec les exigences protocolaires de Buckingham Palace, chez qui en prime sommeillent des êtres aux visées réductrices, voire peut-être même des sadiques sexuels à la recherche de leur prochaine proie !

Ouche, ouche, ouche !

Imaginez leur juste consternation quand ces militantes mobilisées devaient apprendre que le propriétaire du Pub L’Alibi, secteur Pointe-du-Lac, à Trois-Rivières, organisateur de cette activité misogyne, est en fait… une femme, Brigitte Grondin.  Comment sensibiliser cette malheureuse victime inconsciente du patriarcat au crime contre l’humanité dont elle se fait l’étourdie promotrice ?

Selon Johanne Blais, porte parole de l’organisme salutaire pour notre devenir social, le déplorable évènement constitue un retour en arrière.  Comme un malheur ne vient jamais seul, l’instigatrice du complot phallocrate affirme que les femmes seront nombreuses à assister à l’évènement et rejette du revers de la main toute accusation de discrimination !  Non mais, quel culot !

Mais ce qu’il y a de pire encore, c’est qu’une trentaine de femmes se seraient portées volontaires pour entrer dans l'arène le soir de l’événement ! «Les filles sont très volontaires», déclarait Mme Grondin au quotidien régional. «Les femmes le font parce qu'elles le veulent. C'est un jeu. Celles qui participent, je ne les ai pas forcées», proteste-t-elle, sans doute aussi inconsciente de la portée de ses paroles que de ses actes…
Parce que les gars veulent pas…
Johanne Blais : un autre grand combat...
Imaginez-vous qu’à l’origine, l’activité devait mettre en scène des hommes.  La Table de concertation du mouvement des femmes n’y aurait sans doute vu aucun inconvénient et ses membres seraient tranquillement restées dans leur lazy-boy… ou lazy-girl.  Mme Grondin explique pourquoi cette activité est tombée à l’eau : «  Aussitôt qu'on fait quelque chose pour les femmes, elles doivent demander à leur chum, ça dépend des hommes. Mais quand on fait quelque chose pour les hommes, ils sont là. »
Mme Blais, comment pouvez-vous garder le silence devant pareille injustice, devant semblable contrôle des hommes sur leur conjointe ?  Pourquoi les femmes n’auraient-elles pas le droit de se rincer l’œil dans le Jell-O ?  Voilà encore une grande lutte féministe en perspective… 
Elles ne savent pas ce qu’elles font…
La directrice de l’organisme confirme par ailleurs un prévisible point de vue féministe à l’effet que les femmes qui assistent ou participent à cette tragédie ne savent pas vraiment ce qu’elles font : «Les femmes qui participent à ce genre d'activités vont utiliser l'argument d'une société de choix. Pour moi, faire de la lutte dans le Jell-O, ça ne relève pas d'un réel choix»   Est-ce assez clair ?   Bien que majeures et vaccinées, ces malheureuses, tout comme la proprio du Pub L’Alibi, ne réalisent pas plus la portée de leurs choix que de leurs actes.  Pas de doute, elles sont conditionnées par leur environnement : où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie…
Toujours aussi inconsciente, Mme Grondin en rajoute, d’ailleurs : «Je suis quand même une femme qui a un bar.  Je suis pour le pouvoir des femmes»  Comme si son milieu de travail majoritairement masculin n’était pas à l’origine de son aliénation…  Franchement !
Abandonnées par le Conseil du statut de la femme…
Comme si le combat contre cette nouvelle injustice envers les femmes n’était pas assez ardu, assez oppressant, assez exténuant ni assez déprimant, voilà qu’on apprend que le Conseil du statut de la femme, cet organisme emblématique de la défense de la condition féminine fondé en 1973,  refuse de s’en mêler, nous informe Le Nouvelliste : «Joint par téléphone, le Conseil du Statut de la femme n'a pas émis d'opinions sur le sujet alléguant qu'il ne se prononce pas sur ce genre d'événement. »
Le CSF ne se prononce pas sur un événement aussi toxique pour la cause des femmes !  Je vous le demande : où sont donc passées les vraies rebelles ?

2 commentaires:

martin malthus a dit…

«Les femmes qui participent à ce genre d'activités vont utiliser l'argument d'une société de choix. Pour moi, faire de la lutte dans le Jell-O, ça ne relève pas d'un réel choix»

Ah, ce bon vieux fallacieux "Real Scotsman"- n'est "vrai" que ce notre groupe de pensée considère "vrai". Un grand classique, comme Autant en Emporte le Vent! Ca faisait longtemps tiens!

Le blog d'Olivier Kaestlé a dit…

Si le vent pouvait en effet emporter ce genre de comportement, nous ne nous en porterions que mieux... Mais, pour paraphraser un autre classique, tant qu'il y aura des femmes... féministes...

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...