vendredi 14 août 2015

En 2033, Québec solidaire défend le droit des musulmanes à mourir dans la dignité…

Les premiers ministres Françoise David et Amir Khadir
Bienvenue à cette nouvelle incursion dans le Québec féministe du futur. Nous sommes présentement en l’an de grâce 2033 et Québec solidaire, dirigeant désormais un État socialiste et souverain, est devenu plus que jamais un modèle progressiste pour le reste de l’Occident, malgré une performance économique inavouable. On ne peut pas tout avoir et c’est heureux, puisque le simple fait de vouloir posséder quoi que ce soit reste une tare capitaliste aux yeux des deux premiers ministres Françoise David et Amir Khadir. 

Heureusement, l’ancienne province canadienne peut compter sur le Programme de soutien économique aux nations féministes (PSÉNF) de l'ONU pour assurer son rayonnement toujours incertain. C’est d’ailleurs grâce à ce programme que l’État québécois a pu se libérer de sa dépendance aux revenus de péréquation d’Ottawa. « Vive l’autonomie de notre État souverain ! » devait récemment commenter à ce propos Mme David. 

Fini la lapidation ! 


C’est avec une émotion à peine voilée que M Khadir et Mme David devaient recevoir récemment le prix Nobel de la Paix pour leur initiative visant le droit des femmes musulmanes à mourir dans la dignité. Rappelons que c’est à la suite d’une plainte de l’Amicale islamique des lanceurs de pierres gauchers du Plateau Mont-Royal que Mme David s’était publiquement interrogée sur la pertinence de tuer les femmes infidèles
, malgré sa tolérance envers le Centre islamique de rectification adultère du comté de Mercier, anciennement collège Maisonneuve. « Est-ce bien normal d'agir ainsi ? » devait-elle questionner. 

Jusque-là, la première ministre avait fait preuve d’un grand respect de la différence, allant jusqu’à participer à des séances d’excision en maintenant les bras de jeunes filles pré-pubères. « Me semble que la lapidation est d’une autre époque, » devait-elle cependant déclarer, perplexe, au porte-parole des lanceurs gauchers qui reprochaient à l’État québécois sa négligence à les pourvoir de pierres adaptées à leur singularité manuelle. 


Après de laborieux pourparlers avec les plus importantes associations musulmanes du Québec, dont le Collectif québécois contre l’islamophobie, toujours dirigé par son ami de longue date, Adil Charkaoui, Mme David en est arrivée à une solution de consensus, dans la plus pure tradition féministe dont elle n’a jamais cessé de se réclamer. 


En route vers une meilleure intégration...
« Jamais je n’abdiquerai mon action pour les droits des femmes et des communautés LGBT, quitte à les défendre jusqu’à la mort : la leur ! » devait renchérir celle qui avait obtenu la féminisation du nom de son comté en 2022. « C’est fini le temps barbare où une communauté punissait ses femmes adultères et ses homosexuels par lapidation.   Ces gens méritent le respect de leur sexe et de leur condition. Désormais, seule l’euthanasie par injection létale sera tolérée afin de régler le délicat différent domestique qu’est l’adultère et de gérer la tolérance islamique très relative envers la communauté LGBT. C’est ça, le respect de la différence que n’a jamais cessé de promouvoir mon parti ! »  

De la prostitution au soutien psychosexuel…  


Nous apprenons par ailleurs que l’État québécois étudie présentement un avis du Conseil du statut de la femme qui, tout en recommandant le maintien de la criminalisation des clients des prostituées - punissables de peine de mort par lapidation -, conseille au gouvernement d’accroitre l’accessibilité déjà existante pour les femmes âgées aux services personnalisés de soutien psychosexuel fournis par des thérapeutes formés à l’UQÀM, toujours aussi progressiste.

Nos ainées y ont droit...
Une certaine tolérance à l'hétérosexualité sera de mise, plusieurs ainées étant trop âgées pour avoir compris à temps que cette orientation sexuelle n'est que culturelle et non biologique.  Si elle est acceptée, cette mesure humanitaire sera financée par une augmentation d’impôt refilée aux citoyens majeurs de sexe masculin, hausse qui sera proportionnelle au nombre de thérapeutes engagés.

Vandalisme et reconditionnement
 

Hier soir, un individu de sexe masculin s’est vu infliger une amende de 1100 $ pour avoir uriné dans un parc du Plateau Mont-Royal. L’avis d’infraction se ventile ainsi : 100 $ pour le geste d’uriner; 500 $ pour avoir posé ce geste dans un parc rose réservé aux femmes et 500 $ pour avoir uriné debout. Le contrevenant sera de plus assigné à son centre de reconstruction identitaire féministe le plus proche pour 15 séances de reconditionnement. 

Qui l’eut cru ?  

Coup de théâtre à l’UQÀM. Un professeur et chercheur utérhomme dont il est interdit de révéler l’identité, vu l’immunité médiatique accordée aux féministes, a été lui aussi surpris en train d’uriner debout dans les toilettes de l’université montréalaise. C'est un visiteur également féministe, Simon Lapierre, de l’Université d’Ottawa, venu donner une conférence sur l’unidirectionnalité de la violence conjugale, qui a surpris l'individu en flagrant délire. 

Aussitôt alertée, une brigade rose du SPVM a été dépêchée sur les lieux afin de suspendre l’activité criminelle du contrevenant, surpris la braguette baissée, avant de procéder à son arrestation. 

On ignore si le féministe universitaire conservera ses postes d’enseignant et de directeur du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme. « Maudit stool ! » devait-il lancer à son dénonciateur avant de quitter l’UQÀM dans un panier à salade. 

Que d’action en 2033 ! Imaginez, s’il est vrai que souvent, la réalité dépasse la fiction… Et ce siècle n'est pas fini !

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