lundi 23 novembre 2015

Crise autochtone à Val d’or : Facebook supprime mes deux articles…

C’est en cherchant un post dans ma page publique que je devais me rendre compte que quelque chose clochait.  Un peu comme un meuble que vous êtes habitué de trouver au même endroit dans une pièce de votre maison mais que votre conjointe aurait décidé de changer de place.  Mais dans ce cas, les « meubles » en question ont été mis au chemin.  Il s’agit en fait des deux articles que j’avais consacrés à la crise autochtone de Val d’or qui oppose des plaignantes d’agressions sexuelles présumées à huit policiers.

Aurai-je besoin de renforts pour les retrouver ?...
Depuis le début de ce psychodrame médiatique qui a été initié par un reportage partial et partiel de l’émission Enquête, de Radio-Canada, qui « révélait » que des femmes autochtones auraient été victimes d’abus de la part des hommes qui étaient chargés de les protéger, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur les motifs tant des plaignantes en question, que des journalistes de Radio-Canada, que de la direction du Centre d’amitié autochtone de Val d’or participant au reportage, tout comme des policiers et de l’ex ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault. 

Qui dit vrai, qui ment, dans toute cette saga ?  Si certains témoignages présentés dans le reportage de Radio-Canada semblent troublants et très ressentis, des détails, dont les « services » de fellation qui auraient accordés à huit policiers à raison de 200 $ par tête de… pipe, laissent songeurs.  Où se situe la vérité, où commence la fabulation, et dans quelle mesure ?

Le litige

Mais ce n’est certainement pas ce questionnement, qui n’a cessé de faire la manchette depuis le 22 octobre, qui aurait pu causer la suppression de mes articles sur Facebook.  Je précise qu’à aucun moment, des représentants ou porte-parole de ce site ne m’ont informé de leur décision de supprimer mes deux textes et que c’est tout à fait par hasard, ce samedi, que je devais constater leur disparition.

Dans le premier, je révélais une information parue dans la version imprimée d’un article de Félix Séguin, du Journal de Montréal, annonçant une subvention de 6,1 M $ promise par le premier ministre Philippe Couillard au CAAVD ce 4 novembre.  Curieusement, cette information, pourtant de première importance, avait été supprimée dans la version électronique du même texte.  Y avait-il eu des pressions exercées pour que ce scoop ne s’ébruite pas ?  Afin de prouver mon information, j’avais scanné l’extrait publié dans la version papier du Journal. 

L'extrait supprimé de la version électronique.
Il y avait lieu de s’interroger, ce que j’ai fait, sur les motivations du CAAVD de participer à un reportage condamnant d’avance des policiers pour voir ensuite leur subvention annuelle de 2 M $, chiffre déjà imposant également mentionné dans un article du Journal de Montréal, triplée du jour au lendemain, en surfant sur ce qui, jusqu’à présent, ne reste qu’au stade d’allégations.  Que d’émotions dans ce dossier !  De manipulation ?

On pourrait le croire si l’on considère le point de vue de Stéphane Grenier, directeur de la Piaule, un établissement venant en aide aux itinérants dont à peine 20 % sont autochtones.  Il dit redouter de voir un monopole financier échoir au CAAVD, qui laisserait pour compte l’essentiel de ses usagers.  

Plus grave encore, cet intervenant accuse, dans une lettre envoyée à son député, la directrice du CAAVD, Édith Cloutier : « Je me rends compte que nous avons tous été manipulés par Madame Cloutier. Val-d'Or, ses citoyens et sa police sont les otages d'une personne qui ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. D'ici peu, nous vivrons une nouvelle crise. »   Cette nouvelle crise sera-t-elle aussi médiatisée que le reportage de Radio-Canada ?  On pourrait en douter…

Dans mon deuxième article disparu, je m’interrogeais sur les motivations pour le moins mystérieuses ayant poussé le CAAVD à payer la caution d’une femme autochtone, Priscilla Papatie, ayant témoigné à l’émission Enquête.  Mme Papatie avait été incarcérée pour bris de probation.  Retour d’ascenseur ?  Je soulignais l’extrême réserve de la directrice adjointe de cet organisme, Sandy McGuire, à donner des raisons claires sur cette intervention de son organisme. 

Achalandage record

La parution du premier de mes deux articles a suscité un achalandage record dans mon blog.  Après un démarrage plutôt lent, je voyais les visites augmenter de minute en minute.  Un coup d’œil à la provenance des visiteurs m’indiquait que l’écrasante majorité venait de Facebook.  Je ne pouvais cependant localiser la provenance exacte, mais mon impression est qu’il s’agissait d’une page très en vue expliquant pareil raz-de marée dans mon blog.

Mon deuxième texte devait susciter un achalandage plus modéré, mais il m’est difficile d’établir à quel point sa disparition de Facebook explique cette modération, dans l’impossibilité où je me trouve de déterminer le moment exact de la suppression, découverte par hasard.

À méditer, pendant que c'est encore permis...
À l’évidence, des pressions ont été exercées afin de faire disparaitre mes textes par des gens suffisamment importants pour faire obtempérer Facebook.  De qui s’agit-il et quelles sont leurs motivations ?  Vos suppositions là-dessus valent les miennes.   Il suffit de se demander qui ces textes dérangent le plus…

Quoi qu’il en soit, dans le contexte que nous connaissons où des vierges offensées de gauche, féministes étatiques ou inclusives multiculturelles, essaient d’imposer un bâillon sur tout discours remettant en cause leurs positions, il n’est malheureusement pas surprenant de voir Facebook jouer leur jeu.  Nous vivons à l’époque du projet de loi 59, liberticide pour la démocratie, et des poursuites bâillons intentées contre Philippe Magnan, Vigile.com, Louise Mailloux et Djemila Benhabib. 

Nous vivons également au temps d’une étude bidon sur les « radios-poubelles » de Québec et des crises d’hystérie collective devant une blague inoffensive de Jean-François Mercier. Des personnalités doivent s’excuser régulièrement pour le moindre accroc à la rectitude politique.  J’ai moi-même vu mon blog du Huffington Post supprimé arbitrairement et sauvagement.  À quand une police étatique de la pensée ?

C’est dans cette atmosphère de bêtise étouffante et de cris d’orfraie que nous nous laissons tranquillement glisser, victimes consentantes d’une asphyxie croissante de notre liberté de parole.  Et ce, au nom des principes moraux les plus nobles.  La démocratie en fait-elle toujours partie ?

vendredi 13 novembre 2015

Le CAAVD paie la caution d’une plaignante autochtone ayant témoigné à « Enquête »…

Un dicton dit qu’un service en attire un autre, tout comme il existe un précepte voulant que si l’on donne, on doive le faire sans ostentation.  C’est sans doute ces deux nobles principes qui guidaient Sandy McGuire, directrice adjointe du Centre d’amitié autochtone de Val d’or, quand elle a d’abord nié avoir payé la caution de 1000 $ qui avait permis à Priscilla Papatie, plaignante autochtone ayant témoigné à l’émission Enquête, de recouvrer sa liberté. 

Priscilla Papatie, plaignante autochtone libérée
Précisons que Mme Papatie, arrêtée le 3 novembre dernier pour bris de probation, avait déclaré à cette émission qu’un policier du poste de la Sûreté du Québec à Val-d’Or l’avait bousculée et l’avait déchaussée avant de l’abandonner sur un banc de neige, dans la cour d’un magasin Walmart.  Une autre femme autochtone avait carrément accusé huit policiers de l’avoir forcée à leur faire des fellations moyennant 200 $ chacun, 100 $ « pour le service », et 100 autres, « pour fermer sa gueule ».  Cette dernière déclaration a été diffusée à plusieurs reprises au cours de la tempête médiatique que l'on sait. 
Questionnée avec plus d’insistance par David Prince, du Journal de Montréal, la directrice adjointe du CAAVD devait finalement confirmer le paiement de la caution du bout des lèvres, devant l’évidence de documents de cour « pourtant clairs ».  Elle s’est ensuite refusée à tout commentaire. 

Le Journal a néanmoins poursuivi avec cette question on ne peut plus cruciale, qui pourrait bien expliquer la discrétion et la modestie de Mme McGuire : «Interrogée ensuite pour savoir si le Centre d’amitié autochtone se sentait redevable envers Mme Papatie parce qu’elle a témoigné à visage découvert à l’émission Enquête, Mme Mcguire a répondu qu’elle comprenait notre questionnement, mais qu’elle ne voulait pas commenter. »  Il y a des moments dans la vie, comme ça, où on se garde une petite gêne…
Cette question avait cependant toute sa pertinence si l’on songe que, après la diffusion du reportage très féministe de Radio-Canada, présentant les femmes autochtones comme des victimes dont la parole ne saurait être mise en doute, et les policiers comme forcément coupables d’agressions sexuelles, le CAAVD a vu comme par miracle sa subvention annuelle déjà plantureuse de 2 M $ portée à 6,1 M $ !

De là à parler d’un coup de markéting social, habilement orchestré entre le CAAVD et la société d’État, à n’en pas douter couronné de succès, il n’y a qu’un pas, que je franchis allègrement.  Ainsi que le précise le Journal : « À la suite d’une rencontre avec les chefs des communautés autochtones le 4 novembre, le premier ministre Philippe Couillard a annoncé une subvention de 6,1 M$ au Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. »  Le 4 novembre, c’est peu de temps après le reportage d’Enquête diffusé le 22 octobre, non ?  

Une question innocente, comme ça : Une telle annonce serait-elle survenue sans le buzz médiatique du reportage biaisé de Josée Dupuis et Benoit Michaud ?  Poser la question, c’est y répondre.
Une pratique surprenante
Stéphane Grenier, lanceur d'alerte...
Les soupçons légitimes d’un retour d’ascenseur pour service rendu se voient alimentés par la surprise causée à l’annonce de la libération de Mme Papatie : « La directrice du Regroupement des centres d’amitié autochtones, Tanya Sirois, s’est dite très surprise d’apprendre qu’un centre a payé une caution pour faire libérer une femme autochtone. Elle a mentionné qu’il n’y avait aucun programme en place dans les centres d’amitié autochtones pour payer des cautions. »

Tout comme Mme McGuire, Mme Sirois n’a pas voulu commenter davantage, alléguant que « la situation à Val d’or était très complexe. »  On peut prendre la mesure d’une telle complexité par les déclarations récentes de Stéphane Grenier, président de La Piaule, un organisme qui vient en aide aux itinérants, qui s’est dit victime d’intimidation de la part d’Édith Cloutier, directrice du CAAVD.
Dans une lettre envoyée au député libéral Guy Bourgeois, l’intervenant avait déclaré que 80 % des itinérants étaient des non autochtones et que le monopole financier consenti au CAAVD risquait fort de les exclure de services essentiels.  Il ajoutait ce constat lapidaire : «Je me rends compte que nous avons tous été manipulés par Madame Cloutier. Val-d'Or, ses citoyens et sa police sont les otages d'une personne qui ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. D'ici peu, nous vivrons une nouvelle crise.» Pourquoi n’ai-je pas de doutes là-dessus ?
La poussière qui retombe tranquillement à la suite du reportage sensationnaliste de Radio-Canda et du départ très émotif de la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, pourrait bien finir par salir, par les jeux de coulisses qu’elle a momentanément dissimulés,  les journalistes incompétents d’Enquête, sur lesquelles Dominique Payette pourrait se pencher, mais, surtout, la direction du CAAVD. 

Mais qui seront les vrais perdants, dans toute cette saga ?  À n’en pas douter les femmes autochtones elles-mêmes, dont les multiples problématiques seront balayées par un psychodrame qui avait la douteuse prétention de leur venir en aide… 

jeudi 12 novembre 2015

Une documentariste fait échec aux menaces de « suicide professionnel » des féministes !

Une féministe militante américaine, Cassie Jaye, devait initialement réaliser un documentaire sur le mouvement des droits des hommes (Men’s Right’s Movement) afin d’en dénoncer la violence et la misogynie.  Elle consacra à son projet des centaines d’heures réparties sur deux ans et demi à s’entretenir avec des représentants de ce mouvement controversé.   Sa découverte ?  Ces militants n’étaient pas les loups solitaires ni les misogynes qu’elle appréhendait.  « La plupart sont en couple et ont des enfants, a-t-elle affirmé, et ce fut un choc pour moi de le découvrir. »

Cassie Jaye, féministe atypique
Par souci d’équité, la journaliste devait également donner la parole à certaines détractrices parmi les plus véhémentes de ce mouvement, dont Katherine Spillar, directrice de la Feminist Majority Foundation.  Cette dernière et ses collègues radicales, nous apprend The Telegraph, réagirent plus que négativement au changement de cap de Mme Jaye qui, de critique du mouvement « masculiniste », en devint une sympathisante en plus de – Oh horreur ! – dénoncer ouvertement l’hostilité obsessionnelle que le féminisme radical manifeste encore et toujours envers les hommes.  

« Suicide professionnel ! » 

C’est une réalité de plus en plus flagrante : les féministes radicales, comme tout bon gauchiste qui se respecte, ne valorisent la démocratie que quand elle favorise leur discours.  Dans le cas contraire, la réprobation la plus sauvage, les attaques personnelles et la censure deviennent leurs armes privilégiées. 

Au Québec, cette tendance s’est manifestée récemment par leur contribution et leur appui au projet de loi 59, visant la répression des discours soi-disant haineux, par une motion unanime à l’Assemblée nationale condamnant ce mal imaginaire qu’est l’islamophobie, et par le rapport ridicule d’une féministe universitaire, Dominique Payette, la fille de l’autre, qui aimerait censurer les terrorisantes « radios-poubelles » de Québec au nom de la démocratie !  Difficile d’être plus incohérentes…

Dominique Payette, fumiste et censeure
Et il ne s’agit là que de manifestations récentes de leur volonté maladive de museler.  Il y aurait tout un historique à faire sur ce sujet.  Même au pays de Clint Eastwood et de Sylvester Stallone, les féministes militantes restent tout autant répressives et ennemies de la liberté d’expression que chez nous, comme Mme Jaye allait en faire l’amère expérience. 

Elle fut clairement menacée de s’enligner droit vers un suicide professionnel (Pourquoi ne pas parler de meurtre professionnel ?), si elle maintenait sa nouvelle orientation.  Comment imaginer pareil avenir pour une documentariste qui s’était méritée plusieurs prix pour ses deux films précédents, Daddy I Do, et The Right to Love : an American Family.  Le financement de son documentaire s’évapora néanmoins comme de la neige sur une chaufferette et sa réalisation semblait  du jour au lendemain compromise.

Déterminée, Mme Jaye se mit en recherche de financement.  Elle fut surprise des résistances rencontrées : « J’ai reçu plusieurs courriels de gens haut placés dans l’industrie du film qui, non seulement soutenait mon projet, mais qui voulaient même le réaliser.  Ils avaient toutefois l’impression qu’ils commettraient un suicide professionnel s’ils le faisaient. »

La journaliste semblait en très mauvaise posture, poursuit The Telegraph, quand le lancement d’une campagne de financement obtint des résultats inespérés avec les contributions de 2732 défenseurs de la liberté d’expression qui réunirent un montant providentiel de 211 260 $.  Dès lors, le financement du film était assuré. 

The Red Pill

Warren Farrel, auteur
Le documentaire, explique le journaliste Martin Daubney, a pour titre The Red Pill, en référence au film The Matrix, mettant en vedette Keanu Reeves, dont le personnage doit prendre une pilule rouge afin de voir la vérité.  Cette vérité, les défenseurs de la cause des hommes prétendent la voir quand ils dénoncent les agissements de certaines femmes misandres et l’expansion d’une société de plus en plus hostile aux hommes et aux garçons

Ce film constitue un évènement, puisqu’il donne pour une première fois la parole à plusieurs ténors du mouvement des hommes américain, dont Paul Ealm, fondateur de A Voice For Men, Warren Farrel, auteur de The Myth Of Male Power, et Dean Esmay, fondateur de The National Coalition For Men.  Ces militants sont généralement dissimulés par les médias comme des maladies honteuses.  Le film de Mme Jaye leur permet enfin de démontrer qu’ils n’ont rien à voir avec les fanatiques misogynes et violents que les féministes radicales prétendent voir en eux.  Pas étonnant qu’elles cherchent à étouffer leur discours…

La sortie du documentaire est prévue pour l’automne de 2016 lors des élections présidentielles américaines afin d’attirer l’attention des politiques sur la condition masculine. 

« La réalisation de ce film a été l’expérience la plus déterminante de ma vie, a déclaré Mme Jaye.   Ça a complètement changé ma perception des hommes, de ma relation avec mon conjoint jusqu’à mes repères paternels.  Ce film ouvrira des portes sur notre compréhension de la façon dont les hommes vivent. » 

Elle conclut : « Par dessus tout, The Red Pill n’est pas un film contre les femmes, mais bien en soutien aux hommes.  Et ça ne peut être qu’une bonne chose ! » 

Aucun doute, Mme Jaye, et bravo !

mercredi 11 novembre 2015

De Payette à Thériault : « Appelez-moi, Lise ! »

J’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé aucune prise de position de Lise Payette sur « l’innovation » de Justin Trudeau d’instaurer une parité ministérielle cosmétique à partir d’une députation féminine ne représentant que 26 % des élus de son parti.  Curieux paradoxe que celui de la parité à tout prix, stratégie électoraliste instaurée arbitrairement au mépris de toute égalité réelle, les députés masculins ayant alors presque trois fois moins de chances d’obtenir un ministère en raison de leur sexe.  Et puis, combien d’hommes méritants ont été écartés au profit de néophytes dont Mélanie Joly reste la représentante la plus notoire ?

Lise Payette, égale... à elle-même.
Mme Payette s’était pourtant montrée si enthousiaste en 2007, lorsque Jean Charest avait effectué la même manœuvre publicitaire avec un cabinet ministériel paritaire à partir d’une députation féminine d’à peine 30 %.  Comment expliquer sa discrétion aujourd’hui ?  Par le fait qu’une députation paritaire n’ait pas empêché le parti de Jean Charest de passer pour un parti croulant sous les conflits d’intérêt et même, sous la corruption ?  Par le fait que le sort des femmes n’ait été ni meilleur, ni pire, avec un cabinet paritaire, contrairement à ce que péroraient les oracles féministes ? 

Ou par le fait que, en dehors de l’attitude ferme et déterminée de Lise Thériault face à la FTQ dans le dossier du placement syndical, aucune ministre ne s’est signalée par des réalisations marquantes, ou beaucoup s’en faut.  Par quels exploits, en effet, se sont donc démarquées les Michelle Courchesne, à l’Éducation, Yolande James, à l’Immigration, Christine St-Pierre, à la Culture et à la Condition féminine, Monique Jérôme-Forget, au Conseil du trésor, Nathalie Normandeau, aux Affaires municipales, pour ne nommer que celles-là ?  On cherche encore…

Lise Payette, meilleure que René Lévesque ? 

Dans son ultime chronique au Journal de Montréal, Lise Payette s’exprimait ainsi en 2007, lors de l’annonce du cabinet paritaire de Jean Charest : « J'ai écrit que «les femmes travaillent plus et mieux que les hommes». J'ai failli me faire crucifier à cause de cette phrase. Je la maintiens pourtant. Les femmes ont-elles le choix? Elles ne peuvent pas dormir sur leurs lauriers car elles doivent constamment prouver qu'elles méritent le poste qu'on leur a confié. Elles travaillent toujours plus et mieux. »  

J’aimerais bien voir Mme Payette évaluer, avec le recul, la performance du cabinet paritaire de Jean Charest.  Trouverait-elle toujours que les ministres féminines d’alors ont travaillé « plus et mieux » ?  En tout cas, elle se montre pour le moins discrète sur la question en 2015.  Voilà donc ce qu'écrivait cependant la première ministre de la Condition féminine travaillant « plus et mieux » que ses collègues masculins sous l’égide de René Lévesque au cours du premier mandat du PQ.  J’avais commenté en 2007 la déclaration ahurissante de Lise Payette :

Lise Payette travaillait plus et mieux que Gérald Godin ?
« Ainsi s’exprimait celle qui a travaillé avec l’infatigable René Lévesque, le premier ministre le plus significatif et le plus populaire de l’histoire du Québec et avec Jacques Parizeau, l’instigateur acharné de la politique économique du gouvernement, de l’essor d’un capitalisme québécois francophone, créateur du Régime d’épargne-actions, en plus d’avoir favorisé la mise sur pied du Fonds de solidarité de la FTQ.

« Peut-être n’a-t-elle par remarqué le discret Camille Laurin, le père de la loi 101, ni Denis Lazure, qui en moins de six ans devait instaurer le réseau des garderies (non, c’est pas Mme Payette qui a fait ça), soutenir les personnes âgées, créer l’Office des personnes handicapées du Québec, développer la médecine préventive, instaurer les cliniques d’IVG et adapter l’Aide sociale au contexte de l’époque.  Elle devait avoir la tête ailleurs, pendant les envolées de Claude Charron, redoutable leader parlementaire, de Jean Garon, membre fondateur du PQ, et autres Gérald Godin, qui siégeait même miné par la maladie qui devait l’emporter.  »

Ne serait-ce que pour ce dernier exemple, Gérald Godin, Mme Payette mériterait de sévères remontrances et devrait présenter des excuses publiques.  Aller dire que l’on travaille plus et mieux qu’un homme qui, même agonisant, a rempli avec courage et dignité ses fonctions d’élu est carrément dégueulasse.  Je répète : dégueulasse ! 

L’énigme Thériault 

Quand je pense à la force de caractère que Lise Thériault a manifesté en tenant tête à la FTQ dans le dossier du placement syndical, j’ai du mal à croire que nous avons eu affaire à la même personne lors de la gestion erratique, émotive et terriblement inefficace du psychodrame médiatique des allégations d’abus sexuel visant huit policiers de Val d’or.  Bien plus que sa passivité dans ce dossier – D’aucuns lui auraient reproché son ingérence si elle était intervenue. - , c’est sa condamnation sans preuve des agents en question qui soulève le doute sur ses compétences.  Un devoir de… réserve aurait été de mise sur cette question hautement émotive.  Elle a pourtant craqué sans raison décelable.  

L'énigmatique Lise Thériault
Il n’en fallait pas moins pour que Lise Payette, qui a déjà materné Pauline Marois en lui disant que tous ses malheurs électoraux n'étaient attribuables qu'à son sexe, lui tende une main secourable… On imagine le désarroi de Lise Payette : la seule ministre compétente sous Jean Charest, et la voilà au tapis !  Voici ce que l'auteure des téléromans Les dames de cœur et Les machos lui a déclaré : 

«Le milieu politique est dur pour les femmes. Ce monde, si terriblement masculin, oblige les femmes qui arrivent à s’y glisser à jouer le jeu comme ces messieurs le font, c’est-à-dire avec froideur et sans réactions émotives. C’est toujours « business as usual ». Personne n’a jamais vu un homme pleurer à l’Assemblée nationale, même s’il m’est arrivé d’en voir pleurer quelques-uns dans les coulisses. Je ne vous dirai pas qui et surtout pas pourquoi. »  

Que Pierre Moreau, qui a repris les rênes de la Sécurité, en plus de conserver les Affaires municipales, l'Occupation du territoire et la responsabilité régionale de la Montérégie,  se le dise : s’il gère efficacement son nouveau ministère, ce qui d’ailleurs semble s’annoncer, ce n’est pas parce qu’il fait preuve de sang-froid et de confiance en soi, mais bien parce qu’il agit « avec froideur et sans réactions émotives ».  L’efficacité au masculin serait pratiquement une tare…

L’effondrement de l’ex ministre serait en revanche un signe d’humanisme, et non d’incompétence :

«Pour ma part, ajoute Lise Payette, j’ai choisi de croire que vous pleuriez sur le sort de ces femmes autochtones de Val-d’Or qui, avec courage, venaient de soulever un pan important de ce qu’elles endurent depuis si longtemps sans que jamais personne ne prenne le temps de les écouter. Vos larmes m’ont confirmé que vous compreniez parfaitement bien de quoi elles avaient parlé ouvertement et je me suis dit qu’elles avaient de la chance d’être tombées sur vous pour les aider et leur rendre justice. »  

Pour ce que ça leur sert aujourd’hui…  Sans doute Mme Thériault interviendra-t-elle par télépathie.

Par ses derniers propos, Mme Payette bafoue, comme ses consœurs misandres, la présomption d’innocence.  Faut-il s’en surprendre ?  Dans une perspective féministe radicale, un homme accusé est toujours coupable, et une femme incompétente, toujours victime.  Mais cette vision idéologique aussi, Mme Payette, c’est « business as usual »…

samedi 7 novembre 2015

Femmes autochtones : le CAAVD voit sa subvention de 2 M $ tripler !

On peut dire que les affaires vont bien pour le Centre d’amitié autochtone de Val d’or, qui a pour mandat de venir en aide à la communauté autochtone de l’endroit.  Déjà grassement subventionné par Québec avec un montant annuel de deux millions $, le CAAVD a vu les efforts de « sensibilisation » de sa directrice, Édith Cloutier, récompensés, soutenus par la propagande féministe de Radio-Canada : notre premier ministre utérhomme, Philippe Couillard vient d'annoncer qu'il triplerait sa subvention déjà pharaonique qui atteindra 6,1 millions $.  Vous avez bien lu.  

Étrangement, cette annonce est parue dans la version papier de cet article, mais pas dans sa version virtuelle... 

Recette d’un success story… 

Comment Mme Cloutier est-elle arrivée à une performance aussi spectaculaire ?  La recette est simple.  On trouve des plaintes d'abus de pouvoir, fondées ou pas, portées contre des policiers, coupables idéaux parce que blancs, hétéros et représentant le pouvoir oppresseur.  Des agresseurs autochtones auraient eu un impact moindre et auraient pu attirer des accusations de racisme ou des commentaires racistes.  Pas de rendement médiatique...

Comme il ne s’agit à l’origine que d’accusations d’abus de pouvoir, signalés en mai, on trouve des témoins, envers qui manifester du scepticisme attirera des accusations de racisme, donc des femmes autochtones, victimes idéales.  On recueille ensuite – Ou encourage ? - des accusations de violence sexuelle contre lesdits policiers.  Cette étape franchie, on interpelle Radio-Canada, plus féministe que la FFQ,  au moment opportun, soit à quelques semaines de la Journée de lutte à la violence faite aux femmes, et le travail de désinformation, qui bafoue les principes les plus élémentaires d’objectivité journalistique et la présomption d’innocence, commence : 

«Enquête a recueilli le témoignage troublant de plusieurs femmes autochtones, qui, pour la première fois, prennent la parole et dénoncent publiquement le mépris et les abus qu’elles subissent de la part de ceux qui normalement devraient les protéger. Les policiers. »  La cause est entendue aux yeux des journalistes d’Enquête, Josée Dupuis et Benoit Michaud : les flics sont coupables.  Difficile de trouver professionnels de l'information plus incompétents.

Voilà, la table est mise pour les accusations les plus outrancières : « On allait dans un chemin dans le bois et là, ils me demandaient de leur faire une fellation. [...] Ils me payaient chacun 200 $. 100 piastres pour le service, 100 piastres pour que je ferme ma gueule », raconte Bianka. »  Affirmation mise en doute par l’animateur André Arthur, qui a déclaré à son émission du fm98,1 s’être vu offrir un « service » identique pour cinq dollars par une femme autochtone dans le hall d’entrée d’un hôtel de Val d’or. 

Josée Dupuis « enquête » avec des femmes autochtones.
C’est avec le sentiment du devoir accompli que Radio-Canada affirme : «Après la diffusion de notre reportage, les huit policiers ont été relevés administrativement de leurs fonctions. Le ministère de la Sécurité publique a confié l'enquête à un autre corps de police, soit le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM). Il pourrait s’ensuivre des poursuites pénales et criminelles. Une nouvelle directrice par intérim a aussi été nommée au poste de la SQ de Val-d'Or. »  Encore un grand moment du journalisme d' Enquête...

Pas de doute, la campagne émotionnelle de « sensibilisation » sur arrière-plan de demande de commission d’enquête, par ailleurs justifiée, sur les disparitions et les meurtres de femmes autochtones, constitue un momentum médiatique dont les résultats ne vont pas se faire attendre.  Élu majoritaire, Justin Trudeau saisit de son côté la balle au bond et affirme que la commission d’enquête sera bel et bien tenue.

Le lancement de la campagne du Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, intitulée « On vous croit » qui, comme Radio-Canada, bafoue la présomption d’innocence en stipulant que la seule parole des plaignantes devrait suffire à faire condamner un accusé, représente un appui non négligeable.  Animées du même sens publicitaire que Mme Cloutier, les calacs girls ont également choisi l’approche du 25 novembre pour lancer leur campagne.  

L’émotion au pouvoir… 

Qui ne se souvient pas de la scène de larmes de la ministre Thériault, à l'annonce de toute cette affaire ?  Et que dire de ses propos :  «Un policier qui est en position d’autorité, c’est inacceptable d’abuser de son poste et de son pouvoir pour agresser sexuellement des femmes ou en tirer profit. »  Là encore, bonsoir présomption d'innocence...

Lise Thériault : une image désormais célèbre...
Évidemment, les féministes misandres n’allaient pas laisser filer cette occasion de casser du sucre sur le dos du patriarcat policier.  Ainsi, Francine Pelletier  qui, depuis Polytechnique, nous a habitués à des prises de position pour le moins ahurissantes, s’est montrée égale à elle-même en déclarant les policiers coupables sur simples allégations : 

«La ministre de la Sécurité publique en pleurs n’est rien d’autre que la honte qui nous saute au visage, la conscience qui nous rattrape — bien que particulièrement tard pour quelqu’une qui est payée pour protéger la population et qui, en plus, était au courant des agissements des policiers depuis mai dernier. Que l’émotion de la ministre se trouve maintenant montrée du doigt par ces derniers, c’est le vase qui déborde. À l’aura de sexisme fortement teinté de racisme qui les entoure, il faudrait maintenant ajouter un machisme qui les fait critiquer les larmes de la ministre ? Quelqu’un devrait leur dire qu’ils ne sont pas exactement une référence en matière de « comportement professionnel ».

En clair, que les policiers ferment leur gueule et se laissent condamner sur la place publique sans répliquer, que diantre !  Rendu là, féminisme rime avec crétinisme… 

Un grain de sable dans l’engrenage… 

Stéphane Grenier, lanceur d'alerte
Troublante révélation dans Le Journal de Montréal du 6 novembre : « Le président de l'organisme communautaire La Piaule (Stéphane Grenier) qui vient en aide aux itinérants de l'Abitibi-Témiscamingue croit que la population est «manipulée» par la directrice générale du Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or (CAAVD). »  L’appât du gain et l’intimidation semblent au cœur du litige.  Dans une lettre adressée au député libéral d'Abitibi-Est, Guy Bourgeois, il affirme : 

« Aujourd’hui, je suis choqué, car la personne même qui tente de m’intimider reçoit des millions de dollars de subvention publique pour des projets qui ne sont pas tous en lien avec la problématique. Je suis choqué, car l’argent donné au CAAVD va mettre un frein à toutes collaborations entre les organisations œuvrant en itinérance. Aujourd’hui, Madame Cloutier peut faire cavalier seul. J’ai même peur que les personnes itinérantes non autochtones soient exclues de Chez Willy. J’aimerais rappeler aux brillants fonctionnaires qui ont préparées dons que l’itinérance à Val-d’Or est à 80% non autochtone. Les autochtones ne constituent qu’entre 10 et 20% du total des personnes itinérantes dans la rue. J’ai bien expliqué ses faits au ministre Kelley. » 

Il conclut : «Je me rends compte que nous avons tous été manipulés par Madame Cloutier. Val-d'Or, ses citoyens et sa police sont les otages d'une personne qui ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. D'ici peu, nous vivrons une nouvelle crise» 

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, la situation est pire quand on se sert de la misère humaine à des fins mercantiles en alternant manipulation et intimidation pour parvenir à ses fins.  Un dossier à suivre…

lundi 2 novembre 2015

La mollassonne, aussi toxique que la harpie ?

La semaine passée, j’ai été interviewé par Richard Martineau à son émission du midi sur le fm98,1 à propos d’une déclaration de sa co-animatrice, Élisa Cloutier, qui affirmait que l’homme québécois était trop souvent mou et n’osait plus draguer.  Mme Cloutier qui, en passant, n’a rien d’une harpie ni d’une mollassonne, faisait ce constat audacieux à l’occasion du lancement au Québec du livre de Diane Ducret, intitulé L’homme idéal existe. Il est québécois.

Exemple de couple inversé : Ovila et Émilie Pronovost
Je n’entrerai  pas dans les détails de l’entrevue, mais je vous dirai que notre conversation a continué à faire son chemin dans mon esprit au fil des jours qui ont suivi.  Je me suis souvenu de mon cours de littérature québécoise à l’UQTR, où l’écrivain nicolétain Pierre Chatillon nous avait appris que le couple inversé, présentant un homme faible et une femme forte, et l’incommunicabilité dans le couple constituaient des thèmes dominants de la littérature québécoise.  Or, l’art n’est-il pas souvent le reflet de notre société, ou de la perception qu’on en a, à tort ou à raison ? 

La Germaine « idéale » existe.  Elle est québécoise ! 

De façon générale, la femme québécoise a la réputation d’être affirmative et autodéterminée.  Elle a également celle d’être susceptible, incohérente et contrôlante.  L’expression « Germaine », gère-mène, n’est-elle pas typiquement québécoise ?  Mais comme pour tout constat, il ne faudrait pas faire d’une tendance un absolu.  Nous avons des Québécoises respectueuses de leur homme et, aussi, des mitaines qui se laissent contrôler par lui.  Il faut savoir faire la différence entre un penchant et un stéréotype.

Quand on s’intéresse à la cause des hommes au Québec, particulièrement dans le domaine de la Justice familiale, on constate cependant que le parti pris pro féministe du Barreau du Québec engendre des monstresses persuadées d’un statut factice de victimes nées qui, en compensation de leur supposée tragédie millénaire d’opprimées, croient avoir droit à des compensations outrageantes, trop souvent accordées, contre tout bon sens et toute équité, par une magistrature aussi oppressive que castrée.

Ces femmes se montrent fréquemment vindicatives, manipulatrices, mercantiles et égoïstes.  Je sais, certains me traiteront de misogyne, mais j’ai reçu trop de témoignages illustrant ce sombre portrait pour entretenir la moindre illusion sur ce que la gent féminine peut offrir de pire.  Faut-il que je précise que ce triste constat ne n’applique pas à toutes les femmes ?  Au cas où… 

Des mollassonnes, ça existe aussi ?

Une « justice » qui génère des « monstresses »...
Peut-être moins répandue que la harpie dont je viens de parler, la mollassonne existe bel et bien, mais il faut être habile pour la détecter.  Sans jeu de mots faciles, on peut dire qu’on ne la voit pas toujours venir.  Ce qui mêle les cartes chez ce spécimen féminin qu’on peut, en passant, tout aussi bien trouver chez les hommes, c’est qu’il s’agit le plus souvent de personnes foncièrement bonnes et gentilles.  Pourquoi se méfier alors ?  La situation se corse quand elles sont charmantes, enjouées et, en apparence seulement, très sûres d’elles.  Une telle femme s’intéresse à vous, et vous à elle.  Qu’est-ce qui pourrait assombrir votre bonheur ? Attendez voir…

Alors que la harpie agit de façon haineuse et destructrice, la mollassonne laisse pourrir les situations les plus problématiques.  La première est toxique par ses actes, la seconde, par sa passivité.  Vous voulez une femme qui, par son inertie, peut entretenir des relations malsaines sans paraitre se douter qu’il faudrait qu’elle intervienne pour les régulariser ?  La mollassonne est la femme qu’il vous faut.  Animée d’une pensée magique, elle se dit que le temps fera son œuvre, que la divine providence se mêlera de la partie, que l’ange Gabriel apparaitra pour lui dire quoi faire.  Mieux, que l’ange Gabriel intercèdera pour agir à sa place.

Le contexte le plus familier par lequel une mollassonne se… manifeste, si j’ose dire, est celui des relations avec ses parents ou amis.  Incapable de fermeté, elle se laisse contrôler par ses proches au point où votre couple lui semble un obstacle à l’harmonie le plus souvent factice, parce que faite de soumission, qui règne entre elle et les siens.  Je sais, nous avons tous entendu parler de l’homme passif et coincé entre la conjointe et la maman.  Il serait peut-être temps de constater la réalité du même phénomène chez certaines femmes.

La mollassonne peut se retrouver coincée entre vous et un père platoniquement incestueux, un enfant épris d’exclusivité absolue, des « chums de filles » féministes misandres ou pire, aux prises avec un ex qui n’accepte toujours pas la rupture.  On imagine à quel point cette dernière éventualité peut devenir néfaste et mener à des incidents regrettables et pitoyables. 

Quand on laisse le destin décider pour soi...
Incapable de prendre position et de s’affirmer en défendant votre relation, la mollassonne se réfugie dans une attitude de déni et attend que la situation se règle d’elle-même.  Évidemment, ça n’arrive jamais.  Devant la toxicité croissante de votre relation, une solution fini par s’imposer : la rupture… que vous devrez assumer, la mollassonne étant toujours incapable de la moindre initiative.

Il existe cependant un avantage certain sur la harpie, quand on a affaire à une mollassonne, et c'est sans doute ce qui la rend moins toxique : on peut la quitter sans problème.  Elle aura de la peine, mais ne bougera pas, passive jusqu’au bout.  Elle se dira : « Ah bon, il m’a quittée, ça devait arriver. »  Et ajoutera l’inévitable « Rien n’arrive pour rien. », persuadée que le destin aura une fois de plus décidé pour elle.  Comme un grizzly se préparant à hiberner, elle retournera docilement à son quotidien où les vents décident des mouvements…

Une première depuis 2009 : Blogger retire l'un de mes billets.

Pour des raisons indéfinissables, Blogger a retiré mon article intitulé À quand un prix Diane Lamarre ?   C'est la première fois depuis ...